Les Criméens célèbrent le 2e anniversaire du référendum sur le rattachement à la Russie (VIDEO)

Les Criméens célèbrent le 2e anniversaire du référendum sur le rattachement à la Russie (VIDEO) Source: Sputnik
La célébration du rattachement de la Crimée à la Russie
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Les habitants de la république la plus «jeune» de Russie célèbrent le 16 mars le deuxième anniversaire du référendum d’autodétermination décisif, qui a résulté deux jours plus tard au rattachement de la Crimée à la Russie.

La péninsule de Crimée est devenue une région russe à la suite d’un référendum populaire tenu le 16 mars 2014, où 96% des habitants se sont prononcés pour quitter l’Ukraine et rejoindre à la Russie, après le coup d’Etat de février 2014 et l’arrivée au pouvoir à Kiev de nouvelles autorités.

Au cours de ces deux dernières années, la Crimée s’est intégrée presque complétement au système juridique de la Russie. Les habitants de la région ont tous reçu la citoyenneté russe, le système financier et la direction gouvernementale de la péninsule se sont formés dans un cadre légal.

Pour la journée de l’anniversaire du référendum, des célébrations se tiendront avec la participation du responsable de la république russe de Crimée, Sergueï Aksenov, et du président du parlement Vladimir Konstantinov. Une série d’événements est prévue à Simféropol, centre administratif de la région. Une exposition photographique dédiée à l’anniversaire du rattachement y sera hébergée, un concert avec la participation d'artistes russes se tiendra en soirée dans le centre de la ville.

A Sébastopol, où se situe une importante base marine russe, les cinémas montreront des films traitant de certains événements s’étant déroulé dans la ville. L’entrée sera libre, ainsi que dans différents musées historiques.

Cette adhésion de la Crimée n’a pas été reconnue par l’Ukraine et a provoqué l’introduction de sanctions économiques internationales à l’encontre de Moscou. Le Kremlin insiste sur la légitimité de ce référendum, qui a été, selon lui, un exemple de l’exercice du droit des peuples à l’autodétermination.

Une marche massive

La célébration de l’anniversaire a commencé par le défilé de milliers d’habitants avec le représentant plénipotentiaire du président russe en Crimée, le président et le porte-parole du parlement criméen à leur tête. La foule est descendue dans les rues et a brandi des drapeaux russes, accompagnée par un orchestre. Plusieurs activistes criméens ont scandé : «Merci !», «Hourrah !», «Crimée !», «Russie !» , «Toujours !».

«C’est le jour le plus important de la république de Crimée pour moi, à égalité avec le jour de la Victoire. Nous sommes dans notre patrie historique. Si nécessaire, les Criméens voteraient encore 100 fois de la même manière. Mais il n’y a pas besoin, le référendum était légal, une fois pour toutes», a proclamé Sergueï Aksenov devant la foule.

La vie quotidienne des habitants de Crimée

Deux ans après le référendum, des journalistes de l’agence russe RIA Novosti se sont rendus à Simféropol pour interroger les habitants, qui semblaient satisfaits de la décision sur le rattachement prise en mars 2014.

Tandis que les médias ukrainiens décrivent le mécontentement absolu des Criméens et mentionnent des violations des droits de l’Homme, les habitants de la péninsule eux-mêmes préfèrent qualifier le résultat du référendum de «réunification de la Crimée avec la Russie» et «rétablissement historique de la justice», au lieu d’«adhésion».

«J’ai voté au référendum, j’ai voté pour la Russie. Aujourd’hui je voterais de la même manière», a confié Elena, une habitante de la péninsule dans son interview à RIA Novosti. Dès le rattachement à la Russie, l’habitante a noté une augmentation des salaires par rapport à la période ukrainienne.

«Je suis cuisinière dans une cantine privée, je reçois mon salaire via une carte bancaire. C’est-à-dire que je cotise aussi pour ma retraite. Avant, ça n’existait pas, je travaillais de la même manière mais je ne recevais pas mon salaire régulièrement», évoque Elena, avant de souligner qu’avant, cela lui arrivait de ne pas recevoir de salaire certains mois.

Deux autre femmes Yulia et Anna, interrogées pas l’agence, travaillent dans les affaires. Les deux commerciales, satisfaites de l’unification, ont fait part des changements qui ont touché cette république russe.

«Des emplois apparaissent, l’industrie se réveille. La création aussi. Je suis contente de ce qui se passe», a estimé Julia. En attirant l’attention sur l’existence de certains problèmes : tels que l’état des routes, des infrastructures, les prix élevés des produits. Elle a toutefois mentionné qu’elle voterait de la même manière si c’était à refaire.

«Et je n’ai jamais considéré la Crimée comme un territoire ukrainien», a conclu son amie Anna, espérant que les principaux problèmes seront résolus dans les trois prochaines années. Selon certaines estimations, la construction d’un pont qui sert à relier la région de Krasnodar avec la péninsule permettra de réduire les coûts sur les produits livrés depuis le continent.

Un tiers des Occidentaux considère la Crimée comme une partie de la Russie

Selon les données d’un sondage de Sputnik, un tiers des Américains, Hollandais, Anglais, Français, Allemands et Italiens voient la Crimée comme faisant partie de la Russie. C’est la société de recherche Populus qui a effectué ce sondage aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, et Ifop en France, Italie et Allemagne.

A la question de savoir «voyez-vous la Crimée comme une partie de la Russie ou pas ?», les répondants âgés de plus de 18 ans ont donné leurs avis. Ainsi, 39% des Italiens et 37% des Allemands ont répondu positivement. En Grande-Bretagne et aux Pays-Bas, le pourcentage est plus faible et a recueilli 33% et 32%. Aux Etats-Unis et en France, le nombre de réponses positives atteint 26%, les gens répondant «je ne sais pas», dans 42% des cas.

«Les sanctions sur la Russie maintenues jusqu’au retour de la Crimée en Ukraine»

A la veille de l’anniversaire du rattachement de la Crimée à la Russie, le département d’Etat américain a diffusé une déclaration promettant de conserver les sanctions provoquées par cette adhésion jusqu’à ce que la péninsule soit rendue à l’Ukraine.

«Nous n’accepterons pas de modification de frontières par la force au XXIe siècle. Les sanctions liées à la Crimée seront maintenues tant que l’occupation se poursuit. Nous appelons de nouveau la Russie à arrêter d’occuper la Crimée et de la rendre à l’Ukraine», a annoncé le porte-parole du département D’Etat John Kirby.

Moscou a annoncé à plusieurs reprises que les habitants de Crimée ont voté pour la réunification avec la Russie de manière démocratique, conformément au droit international et à la charte de l’ONU.

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