L’UE est prête à priver les immigrés européens de prestations sociales au Royaume-Uni
Lors des négociations pour éviter la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE, David Cameron et Donald Tusk se sont entendus sur l’une des quatre exigences de Londres. Le Royaume-Uni n’accordera plus de prestations sociales aux immigrants issus de l’UE.
La rencontre entre le Premier ministre britannique, David Cameron, et le président du Conseil européen, Donald Tusk, s’est déroulée au soir du 31 janvier, à Londres. Quatre exigences sont formulées par Londres :
• ne pas faire de discrimination à l’égard des pays non membres de la zone euro.
• mettre l’accent sur la compétitivité.
• restaurer la souveraineté du pays (par exemple, en octroyant un droit de veto aux parlements nationaux).
• limiter l’immigration intra-européenne.
Pour le moment, un accord a été trouvé sur le quatrième point. Pourtant, cette demande était jugée «discriminatoire» car elle est contraire à la libre circulation des biens et des personnes. Beaucoup d’Européens, notamment des Polonais, viennent travailler au Royaume-Uni de manière régulière.
#Brexit ou barrières commerciales imposées par #Washington ? #Londres devra choisir https://t.co/tE0Q0Ph8tqpic.twitter.com/AgyaGhwzb2
— RT France (@RTenfrancais) 30 Octobre 2015
Cependant, les négociations ne sont pas encore finies en raison des exigences strictes de Londres. Les deux hommes politiques ont confirmé leur intention de fournir un travail de grande importance lors des prochaines heures de négociations.
«Pas encore d’accord. Travail intensif dans les 24 prochaines heures cruciales», a écrit Donald Tusk dimanche soir sur son compte Twitter.
No deal yet. Intensive work in next 24 crucial. #UKinEU
— Donald Tusk (@eucopresident) 31 Janvier 2016
«Une bonne rencontre avec le président du Conseil européen qui a donné son accord pour 24 heures supplémentaires de discussions avant la publication de l’ébauche de la renégociation du projet britannique», a tweeté David Cameron.
A good meeting with @eucopresident, who has agreed to another 24 hours of talks before publishing the draft UK renegotiation text.
— David Cameron (@David_Cameron) 31 Janvier 2016