Un professeur espagnol projette du porno en classe et se fait renvoyer
Un enseignant de Badajoz (ouest), a donné un cours un peu spécial. Alors qu’il était censé surveiller ses élèves de collège en contrôle, il visualisait des contenus pornographiques. Le rétroprojecteur était encore relié à son ordinateur.
La technologie, c’est bien. Mais parfois, il faut s'en méfier. Pour en avoir une illustration, il suffit de demander à ce professeur de l’école Sagrado Corazón de Don Benito, située à l’ouest de l’Espagne. Chargé de surveiller un examen que réalisaient ses 28 élèves de huitième année (NDLR : équivalent de la classe de 5ème), il s’est retrouvé au tribunal. Et la situation aurait de quoi faire sourire si elle n’était pas si immorale.
Un problème technique
Lorsque vous démarrez votre cour à l’aide d’un rétro-projecteur, vérifiez qu’il ne soit pas toujours branché à votre PC quand vous décidez de laisser les jeunes se triturer les méninges. Surtout quand vous comptez vous la couler douce en naviguant de sites pornos en chats salaces. Par mégarde, vous pourriez en faire profiter votre jeune auditoire. C’est justement ce qui s’est arrivé à ce membre du corp enseignant riche de vingt ans d’expérience. Et cerise sur le gâteau ? L’établissement en question est une école semi-privée… religieuse.
Spanish school teacher fired after projecting porn videos to classroom https://t.co/ow3gGkGI0s via @TheLocalSpain
— THATISABSURDITY.COM (@AuthorofAbsurd) 15 Janvier 2016
Un règlement stricte
D’après les informations judiciaires, le professeur surfait sur pas moins de huit forums de discussions sur lesquels étaient visibles «un langage ouvertement sexuel et des images pornographiques».
Le plus savoureux reste la réaction de l’enseignant. Une fois sa bévue réalisée, il s’est empressé d’effacer l’historique de son ordinateur avant de rejoindre le bureau du proviseur. Il lui a alors annoncé que «quelque d’horrible s’était produit».
L’école a ouvert une enquête incluant les associations de parents d’élèves. Leur sentence fut irrévocable. Elle a décidé du licenciement de l’incriminé. Et ce n’est pas son appel en justice qui l’a sauvé.