Un chanteur américain veut aller prêcher la paix dans les zones contrôlées par Daesh en Syrie
James Twyman, qui se décrit comme un «troubadour de la paix», a prévu de partir pour la Syrie pour y donner un grand concert pour la paix.
C’est un concert qui s’annonce, d’avance, difficile à organiser. James Twyman, un chanteur de Portland, sur la côte Ouest américaine, envisage en effet de faire un «concert de la paix», en Syrie. Et cela dans des zones contrôlées par l’Etat islamique. Quand on connait l’appétence de Daesh pour la musique américaine, on peut lui souhaiter bien du courage.
Pourtant, James Twyman croit dur comme fer en son projet. «Jouer des prières pour la paix dans les zones contrôlées par Daesh sera la mission la plus importante et la plus dangereuse de ma vie», écrit tout de même le musicien, conscient que la mission n’a rien de simple.
Le 20 janvier, le «troubadour de la paix» comme il se surnomme s’envolera donc pour Tel-Aviv. De là, il envisage de se rendre à la frontière avec la Syrie et d’installer une scène à Majdal Shams, une ville druze en territoire israélien. «Les gens là-bas sont résolument contre l’Etat islamique» affirme-t-il au Daily Beast. «Ce sera notre base de départ».
The word of the Peace Vigil to Balance the energy of ISIS is gaining momentum - Mainstream Momentum. Take a look at this...
Posté par James Twyman sur mardi 5 janvier 2016
Toutefois, le musicien sait que son projet est difficile à accomplir. Mais il ne veut pas pour autant être pris pour un fou : «Les gens m’imaginent avec un guitare sur le dos dans les zones de combat. Ce ne sera pas le cas, le but est d’obtenir des milliers de personnes pour aller prier là-bas». Pour cela, Twyman compte sur des militants favorables à la paix. Et s’il n’est pas possible d’y aller, il fera son spectacle dans une zone sûre, «qui donnera sur les territoires tenus par EI». Et à ceux qui lui disent que ce projet est trop dangereux, Twyman répond que «si l’on pense de cette façon, Daesh a déjà gagné».
Twyman assure que ce n’est pas la première fois qu’il va jouer pour la paix. Il affirme ainsi s’être produit dans les Balkans, mais aussi en Irak après avoir été invité par Sadam Hussein.