Trump mise sur les pays arabes pour résoudre la crise à Gaza

Trump mise sur les pays arabes pour résoudre la crise à Gaza© Getty Images
Réunion entre Donald Trump et des dirigeants du monde arabo-musulman
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Trump a réuni des leaders arabes et musulmans pour présenter un plan de paix à Gaza, basé sur un retrait israélien et visant un cessez-le-feu. Les pays arabes soutiennent la reconstruction mais rejettent tout déplacement. Israël, lui, refuse un rôle accru de l’AP. La réussite dépendra des concessions à venir lors de la rencontre Trump-Netanyahou.

Le 23 septembre, en marge de la 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU à New York, Donald Trump a présidé une réunion exceptionnelle avec des dirigeants arabes et musulmans – Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Qatar, Égypte, Jordanie, Turquie, Indonésie et Pakistan – dans une tentative audacieuse de mettre fin à la guerre dévastatrice à Gaza, qui a fait plus de 65 000 morts palestiniens en deux ans.

Affirmant « Nous allons y mettre fin » avant la rencontre, Trump a dévoilé un plan de gouvernance post-conflit, élaboré par son envoyé spécial Steve Witkoff et s’inspirant de la proposition de Tony Blair, visant à remplacer le Hamas par une Autorité internationale de transition pour Gaza (GITA).

Cette initiative, décrite comme américaine et non israélienne par un responsable cité par Axios, cherche à garantir un cessez-le-feu permanent et la libération des otages restants, tout en impliquant les pays arabes dans un déploiement militaire et la reconstruction, estimée à 20-30 milliards de dollars.

Le plan, centré sur un retrait progressif des forces israéliennes et la capitulation du Hamas, propose une GITA avec un conseil de sept à dix membres, incluant des représentants palestiniens et arabo-musulmans, coordonnée avec une Autorité palestinienne (AP) réformée pour unifier Gaza et la Cisjordanie à long terme.

Le déplacement des Gazaouis, ligne rouge pour Le Caire et Amman

L’Indonésie, via Prabowo Subianto, a déjà accepté d’envoyer des troupes, mais l’absence physique de Mohammed ben Salmane, remplacé par le ministre saoudien des Affaires étrangères, a marqué les esprits, bien que Riyad soutienne un plan arabe de reconstruction lancé en mars.

Ce plan, alternatif à l’idée trumpienne de « migration volontaire » abandonnée, rejette fermement le déplacement forcé des Gazaouis – une ligne rouge pour Le Caire et Amman, qui préparent une conférence de reconstruction post-cessez-le-feu. Cependant, des divergences persistent : les capitales arabes exigent des garanties contre les annexions israéliennes, tandis que Netanyahou, absent de la réunion, insiste sur un contrôle sécuritaire total et la « destruction totale » du Hamas.

La proposition de Blair, soutenue par Washington, inclut une Force internationale de stabilisation (FSI) pour épauler une police civile, un point potentiellement acceptable pour les Arabes, mais Israël reste réticent, voyant des « pilules amères » dans un rôle futur de l’AP. La rencontre, qualifiée de « fructueuse » par Erdogan et ponctuée d’un pouce levé de Witkoff, a laissé des questions en suspens.

À une semaine de la rencontre Trump-Netanyahou (29 septembre), l’issue dépendra des concessions israéliennes, dans un climat où la crise humanitaire et les pressions internationales, amplifiées par la conférence France–Arabie saoudite, exigent une résolution rapide, malgré les ambitions divergentes des parties.

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