Gaza : cinq journalistes tués dans une frappe israélienne sur l'hôpital Nasser

Une frappe des forces de défense israéliennes sur l'hôpital Nasser à Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, a coûté la vie à au moins 20 personnes, dont cinq employés des médias travaillant pour Reuters, NBC, Al Jazeera et Associated Press.
Au moins cinq employés des médias ont été tués lors de frappes des forces de défense israéliennes sur l'hôpital Nasser à Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, a rapporté la chaîne Telegram de Palestine TV. Au total, l'attaque a fait au moins 20 morts, dont des journalistes et quatre employés de l'hôpital, a précisé Al Jazeera.
Parmi les victimes figurent Hossam al-Masri, qui travaillait pour Reuters, Moaz Abu Taha, qui travaillait pour la chaîne NBC, et Mohammed Salama, photographe pour la chaîne de télévision Al Jazeera. La journaliste Mariam Abu Daqa, qui travaillait pour un certain nombre de médias, dont l'agence américaine Associated Press, a également perdu la vie.
L'agence Reuters a rapporté que son flux vidéo en direct de l'hôpital, géré par le caméraman al-Masri, s'est soudainement interrompu au moment de l'attaque initiale.
Le 25 août, le ministère de la Santé de Gaza a fait état de deux frappes des forces de défense israéliennes sur l'hôpital Nasser. Le premier obus a touché le quatrième étage du bâtiment. Le bilan de victimes est passé à 16, puis à 20 et pourrait encore augmenter.
Le 22 août, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a approuvé les plans du commandement militaire visant à prendre le contrôle de la bande de Gaza et à démanteler la structure du mouvement palestinien Hamas. Le 24 août, le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a réaffirmé la détermination de son pays à poursuivre l'offensive, malgré les critiques internationales et les inquiétudes exprimées en Israël. Il a prévenu que Gaza City pourrait être rasée si le Hamas ne libérait pas tous les otages et n'acceptait pas de mettre fin au conflit.
Plusieurs pays ont condamné les plans de l'État hébreu. En particulier, l'Égypte et le Qatar, qui ont remis au Hamas une proposition de trêve de 60 jours, qui se traduirait par un arrêt complet du conflit. L'accord prévoyait également la libération de la moitié des otages israéliens enlevés le 7 octobre 2023 en échange de quelques prisonniers palestiniens.