La Norvège ne remettra pas en cause l'exploitation du pétrole et du gaz
La Première ministre norvégienne, Erna Solberg, a repoussé l'appel à mettre fin à l'exploration de pétrole et de gaz en Norvège ce dimanche, alors que son pays s'est engagé à limiter l'exploitation des énergies fossiles lors de la COP 21.
«Nous allons continuer avec le pétrole et le gaz», a déclaré dimanche Erna Solberg, la chef du gouvernement norvégien. Les écologistes norvégiens ont appelé à un arrêt des activités pétrolifères et gazières samedi et dimanche, à la suite de l'accord de Paris sur le climat, à l'occasion de la COP 21.
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«Le Parlement doit annuler la 23ème session de licence et mettre un terme à l'exploration de nouvelles ressources en pétrole et en gaz sur le plateau norvégien», a indiqué le porte-parole et membre du Parti vert à l'Assemblée, Rasmus Hansson, dans un appel qui a été soutenu par le parti Socialiste de la Norvège.
«Tous les plans norvégiens concernant le pétrole et le gaz doivent être réévalués»
La chef du parti libéral, Trine Skei Grande, a indiqué que l'accord de Paris devrait pousser la Norvège à mettre de côté ses plans concernant l'exploration de l'île de Lofoten qui avait déclenché une forte opposition dans le pays. «L'objectif de la limitation à 1,5 degrés de la hausse de la température implique que tous les plans norvégiens concernant le pétrole et le gaz doivent être réévalués», a-t-elle déclaré.
«Une des premières choses que nous devons faire est d'annuler les forages de pétrole dans l'Arctique», a précisé Lars Haltbrekken de la Société norvégienne pour la Conservation de la Nature.
Le chef du Labour qui a soutenu l'appel de la Première ministre Erna Solberg a appelé à ce que le prochain cycle d'octroi de licence d'exploration se poursuive. Il a justifié que le gaz norvégien envoyé en Europe aidait à réduire les émissions de carbone en supprimant la consommation de charbon.
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