«Nous ne faisons que commencer» : Trump célèbre ses 100 jours avec un discours triomphal
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Donald Trump a célébré ses 100 jours dans le Michigan, proclamant «nous ne faisons que commencer» et vantant les «jours les plus réussis» de l’histoire. Il a défendu ses politiques anti-immigration et protectionnistes, tout en attaquant Biden et les démocrates. Son discours triomphaliste a exacerbé les divisions politiques américaines.
Le 29 avril 2025, Donald Trump a marqué ses 100 jours à la Maison Blanche par un discours vibrant dans le Michigan, devant des partisans enthousiastes.
« Nous ne faisons que commencer », a-t-il lancé, vantant les « 100 jours les plus réussis de l’histoire des États-Unis ». Sur ce ton triomphaliste, fidèle à son style, il a mis en avant ses mesures protectionnistes, comme les droits de douane, et ses opérations d’expulsion massive d’immigrants clandestins.
Une cote de popularité à la baisse
« L’Amérique est de retour », a-t-il proclamé, s’attribuant un « mandat divin » après avoir survécu à une tentative d’assassinat l’été précédent. Le président américain a fustigé ses opposants, évoquant Joe Biden « l’endormi », puis qualifiant les médias de « menteurs » et les juges de « communistes ».
Il a critiqué les aides internationales, moquant le Lesotho, un pays « dont personne n’a jamais entendu parler ». L’immigration, thème central de sa campagne, a dominé son discours dans lequel il a dénoncé les politiques « insensées » de son prédécesseur à la frontière mexicaine.
Il s’est félicité de la fin des programmes de diversité et du retrait de l’OMS, qu’il juge « corrompue ». « Si vous ne fabriquez pas votre produit en Amérique, vous paierez un tarif douanier élevé », a-t-il averti, défendant son offensive économique.
Les réactions à ce discours, ponctué d’ovations républicaines et de huées démocrates, reflètent la division du pays. Margo Martin, conseillère proche, a même évoqué un « Trump 2028 », malgré l’interdiction constitutionnelle d’un troisième mandat. Des élus démocrates ont protesté, certains brandissant des pancartes « Faux » ou « Musk vole », tandis qu’un député a été expulsé pour avoir crié que Trump n’avait « pas de mandat ».
Malgré ce discours, les sondages d'opinion s'accordent pour constater une glissade abrupte de sa cote de confiance, nourrie principalement par les doutes sur l'économie. D'après un sondage publié le 27 avril par le Washington Post et ABC News, 39 % des Américains seulement « approuvent » la manière dont Donald Trump mène sa présidence. « Trump n'a rien fait pour améliorer la vie des familles de la classe moyenne et ces dernières commencent à regretter leur choix », a assuré dans un communiqué le parti démocrate, qui souffre d'un profond discrédit selon les enquêtes d'opinion.
