J. D. Vance fustige les dirigeants européens pour leur hypocrisie dans le conflit ukrainien

Le vice-président américain J. D. Vance a vivement critiqué les alliés européens de Volodymyr Zelensky pour leur double jeu : en public, ils soutiennent l’administration de Kiev mais en privé, ils avouent la necessité des négociations.
Le 3 mars, le vice-président américain J. D. Vance a accordé une interview exclusive à la chaîne américaine Fox News dont le sujet principal était l’initiative de paix de Donald Trump en Ukraine. Il a fustigé les chefs d’État européens pour leur hypocrisie :
«Mais le plus fou dans cette histoire, c’est que parfois des chefs d’État européens qui, en public, bombent la poitrine en se disant prêts à soutenir encore dix ans le président Zelensky, prennent ensuite en privé leur téléphone pour dire : "Ça ne peut pas durer éternellement. Il doit venir à la table des négociations"», a-t-il déclaré.
Il a aussi appelé les partenaires occidentaux de l’Ukraine à persuader Volodymyr Zelensky de s’asseoir à la table des négociations avec Moscou.
«Donc, ce qu’ils disent en privé et ce qu’ils doivent dire au président Zelensky, c’est que tout ça ne peut pas durer éternellement : le bain de sang, le massacre, la dévastation économique. Ça ne fait qu'aggraver les choses», a souligné le vice-président américain.
L’administration de Donald Trump est souvent critiquée dans les médias occidentaux pour son manque de soutien à Kiev. Pourtant, J. D. Vance a mis en avance la grande différence entre l'approche de Donald Trump et celle de son prédécesseur, Joe Biden : la volonté de mener des dicussions.
«Personne ne suggère de décerner le Prix Nobel de la paix à Vladimir Poutine. Nous disons qu’il est important pour le président Trump de pouvoir avoir une conversation. Intervenir lors d’une conférence de presse en traitant l’autre de tous les noms, ça ne facilite pas les choses. Or, comme nous venons de le dire, le président Biden a traité Poutine de tous les noms. À quoi cela a-t-il mené ? À la guerre. À la destruction. Au conflit.», a conclu J. D. Vance.