Conflit en Ukraine : une présence des Européens à la table des négociations «ne se produira pas», estime Kellogg

Conflit en Ukraine : une présence des Européens à la table des négociations «ne se produira pas», estime Kellogg© Matthias Schrader Source: AP
L’envoyé spécial des États-Unis pour l’Ukraine, Keith Kellogg, le vice-président J.D. Vance, le secrétaire d’État Marco Rubio, le 14 février à Munich (photo d’illustration).
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L’émissaire de Donald Trump pour l’Ukraine, Keith Kellogg, a assuré le 15 février tenir les temps fixé par le nouveau locataire de la Maison Blanche pour résoudre le conflit ukrainien. Il a par ailleurs fait savoir que les Européens n'auraient vraisemblablement pas leur place à la table des négociations.

Un plan de paix entre la Russie et l’Ukraine pourrait être conclu d’ici quelques jours ou quelques semaines, a affirmé le 15 février l’envoyé spécial de Donald Trump pour l’Ukraine, Keith Kellogg.

«Il faut nous donner un peu de répit et de temps, mais quand je dis ça, je ne parle pas de six mois, je parle de jours et de semaines», a-t-il déclaré depuis un évènement en marge de la Conférence de Munich sur la sécurité, assurant être à «l’heure de Trump».

Le 22 janvier, le Wall Street Journal rapportait que Donald Trump avait demandé à Kellogg de proposer un règlement du conflit ukrainien sous 100 jours. Le même jour, sur Truth Social, le 47e président des États-Unis avait brandi la menace de nouvelles sanctions contre la Russie si un accord pour mettre fin au conflit en Ukraine n’était pas trouvé.

Selon Kellogg, une approche «à deux voies» est effectuée par les États-Unis dans le cadre de cette tentative de résoudre le conflit ukrainien, en s’adressant d’une part à la partie russe et d’autre part à la partie ukrainienne et ses alliés.

Si celui-ci a insisté sur le fait qu’on ne pouvait «exclure qui que ce soit» et qu’il fallait «impliquer les alliés», les Européens ont peu apprécié que Kellogg précise que ces derniers puissent ne pas être physiquement conviés à la table d’éventuelles négociations, bien que leurs intérêts seraient pris en compte. «Je viens de l’école du réalisme et je pense que cela ne se produira pas», a-t-il répondu, lorsqu’interrogé sur cette présence européenne.

«Il n'y a aucune façon de mener des discussions ou des négociations sur l'Ukraine, sur l'avenir de l'Ukraine ou sur la structure de sécurité européenne, sans les Européens» a déclaré à la presse, également à Munich, le président finlandais Alexander Stubb.

Depuis l’annonce, le 12 février, d’un échange téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, qui pourrait déboucher sur une rencontre d’ici la fin du mois, les Européens redoutent d’être tenus à l’écart des négociations et exigent d’y prendre part.

«Les principaux pays européens» doivent se réunir le 17 février à Paris «pour des discussions portant sur la sécurité européenne», a annoncé ce 16 février le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. Une rencontre qui va se tenir après une Conférence de Munich sur la sécurité ayant révélé au grand jour les divergences d’approche entre Washington et ses alliés européens sur plusieurs dossiers majeurs, principalement l’Ukraine et la liberté d’expression.

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