Eyal Zemir, nouveau chef d'état-major de l'armée israélienne

Eyal Zemir a été nommé chef d'état-major de l'armée israélienne après la démission de Herzi Halevi. Il prendra ses fonctions le 6 mars prochain. Il a commencé sa carrière militaire dès 1985 et a participé à plusieurs conflits, notamment à Gaza et au Liban.

Un nouveau chapitre s'ouvre dans l'histoire de Tsahal. Le Premier ministre israélien a lui-même désigné le 1er février Eyal Zamir au poste de chef d’état-major, en remplacement de Herzi Halevi. Ce dernier avait annoncé sa démission le 21 janvier, se déclarant responsable de n’avoir pu protéger ses concitoyens dans la pire attaque qu’ait connue l’État hébreu sur son sol. 

Eyal Zamir prendra ainsi les commandes de l'armée le 6 mars. Il a rejoint les Forces de défense israéliennes (FDI) en 1984 et a gravi les échelons pour atteindre le grade d'Aluf (général de division). Au cours de sa carrière, il a occupé plusieurs postes clés, notamment celui de commandant de la 7e brigade blindée, de la 36e division et du Commandement sud des FDI. Il a également servi en tant que secrétaire militaire du Premier ministre et chef d'état-major adjoint entre décembre 2018 et juillet 2021.

Une expérience militaire à Gaza et au Liban

En janvier 2023, Eyal Zamir a été nommé directeur général du ministère israélien de la Défense. Tout au long de sa carrière, Eyal Zamir a participé à plusieurs conflits majeurs, notamment le conflit au Sud-Liban (1985-2000), la première et la seconde Intifada, la guerre du Liban de 2006, ainsi que les opérations Plomb durci, Pilier de défense, Bordure protectrice et Gardien des murs dans la bande de Gaza.

Il est diplômé de l'Académie militaire pour le commandement de Tel Aviv, du Collège interarmées de commandement et d'état-major, et du Collège de sécurité nationale. Il est aussi titulaire d'une licence en sciences politiques de l'université de Tel Aviv e d'une maîtrise en sécurité nationale de l'université de Haïfa. Il a aussi suivi le programme de gestion générale pour cadres supérieurs de la Wharton School.

«L’année 2025 restera une année de combat. Les ennemis sur tous les fronts ont été vaincus et leurs chefs enterrés sous les décombres, mais la campagne n’est pas terminée et des défis restent à relever», a déclaré Eyal Zamir dans son premier discours au ministère de la Défense, le 2 février. «Nous prouverons à nos ennemis qu’ils ont en face d’eux un poing déterminé, puissant et victorieux, comme il est écrit dans le livre des Psaumes : «J’ai poursuivi mes ennemis, je les ai vaincus, et je n’ai pas reculé jusqu’à ce qu’ils fussent consumés», a-t-il ajouté.