La Turquie refuse de bloquer sa frontière avec la Syrie
Contre l’avis de Washington, Ankara a refusé de fermer une partie de sa frontière avec la Syrie, d’où s’écoulent les combattants voulant se rendre en Syrie et la contrebande de pétrole syrien par Daesh, a indiqué jeudi le journal Hurriyet.
Pour savoir pourquoi la Turquie a refusé cette proposition, les responsables turcs ont cité au journal Hurriyet deux raisons. Premièrement parce qu’ils estiment que l’application de cette mesure serait irréelle et deuxièmement car l’autre côté pourrait juger cette position de «hostile» et intensifierait la présence de forces armées à cette même frontière.
#Kerry et #Lavrov d'accord sur la fermeture de la frontière entre la #Turquie et la #Syriehttps://t.co/z5fbETy0rYpic.twitter.com/jh0sXLxoKT
— RT France (@RTenfrancais) 3 Décembre 2015
La proposition de déployer un contingent militaire sur 98 kilomètres le long de la frontière turco-syrienne a été discutée lors de la rencontre entre les responsables turcs et américains.
Cependant, pour y arriver, les représentants turcs ont annoncé à leurs collègues américains la nécessité de déployer près de 30 000 militaires, ériger des miradors et poster des soldats tous les trois mètres dans les zones les plus exposées, cite Hurriyet.
Habitants turcs à RT : "Tout le monde est au courant des liens entre #Erdogan et #Daesh" https://t.co/qaHCTbkxQVpic.twitter.com/QdvfWUURwC
— RT France (@RTenfrancais) 3 Décembre 2015
Pour atteindre un résultat de 100%, il est nécessaire de créer un système intégré du contrôle des frontières, qui coûtera à la Turquie une importante somme d’argent. «Difficile de se permettre», ont ajouté les responsables interrogés par le journal.
Lors de la rencontre, la partie turque ont également mentionné que la frontière entre la Turquie et la Syrie représentait également la frontière entre l’OTAN et la Syrie, appelant ainsi les Etats-Unis à prendre à leur charge une partie des coûts de la création d’un tel système.