«Escalade explosive» : la diplomatie russe fait part de sa préoccupation après les frappes israéliennes
La diplomatie russe a fait part de sa profonde préoccupation face à l'escalade entre Israël et l'Iran, dans un communiqué publié ce 26 octobre par la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
Quelques heures après les frappes israéliennes en Iran, la diplomatie russe a fait part ce 26 octobre de sa préoccupation face à l'«escalade explosive» entre l'État hébreu et la République islamique.
«Nous sommes profondément préoccupés par l'escalade explosive en cours entre Israël et la République islamique, qui fait peser de réelles menaces sur la stabilité et la sécurité dans la région», a déclaré la porte-parole du ministère, Maria Zakharova, dans un commentaire publié sur le site du ministère russe des Affaires étrangères.
La diplomate a souligné la nécessité de normaliser dès que possible la situation militaire et politique dans la région du Moyen-Orient, «ce qui répondrait aux intérêts de tous les acteurs raisonnables à l'intérieur et à l'extérieur de la région».
Les forces de défense israéliennes ont annoncé tôt ce 26 octobre avoir mené des frappes au cours de la nuit contre des «cibles militaires» en Iran dans le cadre de «représailles» à des «mois d'attaques continues du régime iranien contre l’État d’Israël».
La diplomatie iranienne invoque le droit à la légitime défense
«Le régime iranien et ses mandataires dans la région attaquent sans relâche Israël depuis le 7 octobre [2023] – sur sept fronts – y compris des attaques directes depuis le sol iranien», avait insisté Tsahal dans un communiqué.
Dans la nuit du 1er octobre, l'Iran avait lancé une salve de missiles contre l’État hébreu. Une attaque effectuée, selon le Corps des Gardiens de la révolution, en représailles aux morts de Haniyeh, Nasrallah et Nilforoushan. Dans la foulée, l'armée israélienne avait promis une riposte.
Dans un communiqué, repris par les agences de presse du pays, le ministère iranien des Affaires étrangères a dénoncé une «violation flagrante du droit international». Invoquant l'article 51 de la charte des Nations unies, le ministère a déclaré que l'Iran avait «le droit et le devoir de se défendre». «Il ne fait aucun doute qu'Israël recevra une réponse appropriée à toute initiative», avait déclaré plus tôt une source de l'agence Tasnim.
L'armée iranienne a annoncé ce 26 octobre la mort de deux de «ses combattants», tués lors des frappes aériennes.