Gaza : l'élimination de Sinouar marque «le début de la fin» de la guerre, assure Netanyahou
Dans une vidéo publiée le 17 octobre, après la confirmation de la mort de Yahya Sinouar, Benjamin Netanyahou a déclaré que la guerre à Gaza pouvait s'arrêter si le Hamas libérait les otages et déposait les armes. Le Premier ministre israélien a également affirmé que «l'axe de la résistance» piloté par Téhéran allait prendre «également fin».
Peu après l'officialisation de la mort de Yahya Sinouar, le Premier ministre israélien a publié le 17 octobre une vidéo dans laquelle il enjoint les combattants du Hamas à déposer les armes.
«Ceci ne veut pas dire la fin de la guerre à Gaza, mais le début de la fin», a notamment déclaré Benjamin Netanyahou, en anglais, dans cette vidéo de deux minutes.
«J’ai un message simple à adresser aux habitants de Gaza : cette guerre peut prendre fin demain», a-t-il lancé. «Elle peut prendre fin si le Hamas dépose les armes et rend nos otages», a-t-il précisé.
Le Premier ministre israélien a ajouté que les détenus encore présents dans la bande de Gaza «sont citoyens de 23 pays». «Des citoyens d’Israël, mais aussi des citoyens de nombreux autres pays», a-t-il insisté, avant de rappeler qu'«Israël s’est engagé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour les ramener tous chez eux».
Netanyahou s'en prend à l'Iran
Si le Hamas en décidait autrement, Netanyahou a mis en garde : «À ceux qui voudraient faire du mal à nos otages, j’ai un autre message : Israël vous traquera et vous traduira en justice».
Le Premier ministre israélien s'en est également pris à l'Iran, assurant que «l’axe de la terreur construit par l’Iran s’effondre sous nos yeux». «Nasrallah est parti, son adjoint Mohsen est parti, Haniyeh est parti, Deif est parti, Sinouar est parti», a-t-il égrainé, insistant sur le fait que «le règne de terreur que le régime iranien a imposé à son propre peuple et aux peuples d’Irak, de Syrie, du Liban et du Yémen prendra également fin».
Enfin, le Premier ministre israélien s'est adressé à ses partenaires et futurs partenaires du Moyen-Orient «qui aspirent à un avenir de prospérité et de paix au Moyen-Orient» pour «construire un avenir meilleur». «Ensemble, nous pouvons repousser les forces des ténèbres et créer un avenir de lumière et d’espoir pour nous tous», a-t-il conclu.