L’armée israélienne prévoit d’intensifier et d’étendre ses frappes sur le Hezbollah au Liban

L’armée israélienne prévoit d’intensifier et d’étendre ses frappes sur le Hezbollah au Liban© Associated Press
Frappe israélienne au Sud-Liban le 23 septembre.
Suivez RT en français surTelegram

Le porte-parole de l'armée israélienne a averti que Tsahal allait étendre ses frappes sur le Hezbollah au Liban, précisant que l'État hébreu ferait «tout le nécessaire pour rétablir la sécurité dans le nord». Le Hezbollah a étendu ses frappes, ciblant la ville de Haïfa dans la nuit du 21 septembre.

L'escalade se poursuit entre l’armée israélienne et le Hezbollah. Dans une vidéo publiée le 23 septembre, le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, s’est adressé aux Libanais leur enjoignant de «s'éloigner des zones utilisées» par le Hezbollah dans le sud du pays.

Ce message de l’armée israélienne s'adresse notamment aux habitants des villages «situés à l'intérieur ou à proximité de bâtiments et de zones utilisés par le Hezbollah à des fins militaires, tels que ceux utilisés pour stocker des armes, de se mettre immédiatement à l'abri pour leur propre sécurité». Dans son message, Daniel Hagari a accusé l'organisation chiite d'avoir caché au fil des ans «des missiles de croisière, des roquettes, des lanceurs et des drones dans des maisons civiles» à travers le sud du Liban.

«Très prochainement, l'armée israélienne lancera des frappes de grande envergure contre des cibles terroristes largement implantées dans tout le Liban», a averti le porte-parole de l'armée israélienne. À une question sur la possibilité d'une incursion terrestre au Liban, celui-ci a répondu, selon Reuters, que «l'armée fera tout le nécessaire pour rétablir la sécurité dans le nord d'Israël».

Le Hezbollah cible Haïfa

Des propos qui font écho à ceux du chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, qui a martelé «nous frapperons le Hezbollah jusqu'à ce qu'il comprenne», en avertissant que «le prix payé par le Hezbollah ne cesse d'augmenter et les frappes vont s'intensifier». L’armée israélienne a d'ailleurs mené de nombreux raids au Liban dans la matinée du 23 septembre, visant notamment la plaine de la Bekaa et plusieurs localités du Sud-Liban, annonce L’Orient-Le Jour

Dans la soirée du 22 septembre, le Hezbollah avait annoncé de son côté avoir mené cinq opérations, ciblant notamment le site de «Baghdadi», face à Aïta el-Chaab, la position de Ma'ayan Baruch, face à Khiam, la position dite «du radar», dans les fermes de Chebaa contestées, une patrouille israélienne circulant dans un tank Merkava près du site d' «el-Marj», face à Markaba, ainsi qu'une patrouille israélienne près du site de «Jal el-Alam», à proximité du village libanais de Labbouné.

Dans la nuit du 21 au 22 septembre, le Hezbollah a visé, avec des «dizaines de missiles», plusieurs cibles en profondeur du territoire israélien. Ces attaques, qui ont été décrites comme des représailles à des provocations en série sur le front libanais ces derniers jours, ont visé le sud de Haïfa et la base de Ramat David, un peu plus à l'Est. Une troisième salve de tirs a, quant à elle, visé le siège d'une entreprise de technologie militaire, Rafael Advanced Defence System, et a été présentée comme une «première riposte» au sabotage mortel de milliers d'appareils de télécommunications de la formation chiite. 

«Le Liban-Sud sera pour vous un piège», promet Nasrallah

En effet, les tensions ont monté d'un cran entre les deux ennemis frontaliers. Deux opérations de sabotage imputées à Israël, survenues coup sur coup les 17 et 18 septembre, et ayant visé des bipeurs et des talkies-walkies du Hezbollah, ont fait une quarantaine de morts et plus de 3 000 blessés. Le dernier bilan de la frappe israélienne sur un immeuble de la banlieue sud de Beyrouth le 20 septembre s'élève désormais à 54 morts et 6 disparus avec plus de 66 blessés.

Lors d'un discours le 19 septembre, le leader du Hezbollah Hassan Nasrallah a d'ailleurs réitéré que l’arrêt de la guerre à Gaza était «la seule solution» pour permettre le repeuplement des localités frontalières avec le Liban. Interpellant le chef du gouvernement israélien, il a lancé : «Toi, Netanyahou, tu penses vraiment pouvoir les ramener par la force ?».

Hassan Nasrallah a également déclaré: «Le commandant de la région nord [...] a proposé de créer une zone de sécurité. Soyez les bienvenus, nous souhaitons vraiment que vous mettiez un pied au Liban», a-t-il ironisé. «Car ce que vous considérez comme une menace est pour nous une opportunité. Le Liban-Sud sera pour vous un piège, un gouffre et un enfer», a-t-il ajouté. 

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix