Guerre à Gaza : la Colombie va accueillir des enfants palestiniens victimes du conflit

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Guerre à Gaza : la Colombie va accueillir des enfants palestiniens victimes du conflit© Omar AL-QATTAA / AFP
Des enfants palestiniens à Gaza faisant la queue pour la ration alimentaire.
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Le gouvernement colombien a annoncé, par l'intermédiaire de sa vice-ministre des Affaires multilatérales, que le pays allait accueillir et soigner des enfants palestiniens de Gaza. Le 1er mai, le président colombien Gustavo Petro avait annoncé la rupture des relations diplomatiques avec l'État hébreu.

«Nous avons pris la décision de fournir une aide humanitaire à certains enfants palestiniens qui voyageront avec leurs familles en Colombie pour se réadapter.» Ce sont les mots de la vice-ministre colombienne des Affaires multilatérales, Elizabeth Taylor Jay, aux médias après une réunion avec le président Gustavo Petro à Stockholm, où le président de la Colombie est arrivé le 13 juin en visite d'État.

Le gouvernement de Bogota n'a pas indiqué le nombre d'enfants qui seront soignés dans les hôpitaux colombiens ni même comment ils les aideront à quitter l'enclave gazaouie. «Nous espérons le soutien de l'hôpital militaire de Colombie», a déclaré Elizabeth Taylor Jay, qui a offert «l'expertise» de son pays pour soigner les blessés du conflit armé.

Cette annonce intervient alors que le gouvernement colombien multiplie les mesures de rétorsion à l'encontre de l'État hébreu, dont le gouvernement est accusé de «génocide» par  Gustavo Petro, le président colombien. Celui-ci avait annoncé le 8 juin la suspension des exportations de charbon vers Israël. «Nous suspendrons les exportations de charbon à Israël jusqu’à ce qu’il arrête le génocide», avait-il déclaré sur X (ex-Twitter).

La Colombie coupe les ponts avec Israël

Début mai, après la Bolivie et du Belize, Gustavo Petro avait annoncé rompre les relations diplomatiques avec Israël. «On ne peut pas revenir aux époques de génocide, d'extermination d'un peuple entier», avait-il déclaré le 1er mai devant une foule rassemblée à Bogota. «Si la Palestine meurt, l'humanité meurt», avait-il insisté, qualifiant de «génocidaire» le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.

Ces déclarations du président colombien avaient provoqué l'ire du gouvernement israélien, le chef de la diplomatie israélienne Israël Katz accusant Gustavo Petro de se ranger «du côté des monstres les plus méprisables connus de l'humanité qui ont brûlé des bébés, assassiné des enfants, violé des femmes et kidnappé des civils innocents». «Les relations entre Israël et la Colombie ont toujours été chaleureuses, et aucun président antisémite et haineux ne peut changer cela», avait conclu le ministre israélien des Affaires étrangères. Le Hamas avait pour sa part salué la décision de Bogota.

Le 5 avril dernier, la Colombie avait demandé à la Cour internationale de justice (CIJ) d'intervenir dans le procès intenté contre Israël par l'Afrique du Sud, en «application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza».

Les pays d'Amérique du Sud ont opté pour un positionnement pro-palestinien en critiquant le gouvernement de Benjamin Netanyahou. Outre la Colombie et d'autres pays d'Amérique centrale, le Brésil de Lula avait rappelé son ambassadeur d'Israël et avait qualifié les actions de l'armée israélienne de «génocide».

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