La police hongroise a arrêté quatre hommes dans une voiture bourrée d'armes et d'explosifs
L'arrestation des suspects a mené à une perquisition dans une maison de la capitale Budapest. Là-bas les policiers ont découvert un laboratoire de fabrication de bombes probablement destiné à des attentats contre des hauts fonctionnaires.
Le directeur général du département anti-terroriste de la police hongroise Janos Hajdu a déclaré dans un communiqué sur la chaîne d'état M1 que l'arsenal découvert avait une «grande capacité de destruction» et était «très probablement destiné à tuer beaucoup de personnes».
Hungarian police arrest four with explosives https://t.co/oH2hBf964v
— Chris Doyle (@Doylech) November 25, 2015
L'homme a ajouté que la sécurité pour les hauts fonctionnaires ayant droit à «une protection supérieure» avait été renforcée car les suspects ont été arrêtés à la suite d'une enquête sur la préparation d'attentats contre des hautes personnalités du gouvernement hongrois, dont la police n'a pas donné le nom par mesure de sécurité.
Hungarian police say 'bomb lab' found, 6 people detained: https://t.co/4d7iyZPo6r#LiveOnFox45pic.twitter.com/0L9QnXRjSY
— FOX Baltimore (@FOXBaltimore) November 24, 2015
Par ailleurs, deux autres hommes ont été arrêtés par la police hongroise avec des mitraillettes et des pistolets avec silencieux dans le coffre de leur voiture. La police n'a pas encore établi de lien entre ces deux arrestations.
Hungarian Police Arrest Six Following Discovery of 'Bomb Lab' https://t.co/owctgw5eXipic.twitter.com/SvwpJsHD2l
— Breitbart London (@BreitbartLondon) November 25, 2015
La chaîne M1 a déclaré que deux des suspects avaient été placés en détention et qu'un tribunal se prononcerait sur leur sort très prochainement.
Interrogés sur l'identité des suspects et sur un possible lien avec les djihadistes des attentats de Paris, Janos Hajdu a déclaré que des réponses seraient données «dans les prochains jours», refusant de révéler les identités, les nationalités et les motifs présumés des suspects arrêtés, précisant toutefois que l'affaire pourrait avoir une «dimension internationale».
Une grande partie de l'Europe se trouve toujours en état d'alerte depuis les attentats de Paris qui ont 130 morts et 352 blessés le 13 novembre dernier. Actuellement, la ville de Bruxelles est toujours en quarantaine depuis plusieurs jours en raison de craintes sérieuses d'une attaque terroriste imminente.
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