Gaza : le premier échange d'otages entre le Hamas et Israël a débuté
- Avec AFP
Le Hamas a libéré ce 24 novembre les 13 premiers otages israéliens et 12 Thaïlandais, enlevés le 7 octobre, avec la participation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Une source des services de sécurité israéliens a indiqué à l'AFP qu'ils avaient réceptionné «13 otages israéliens». Deux sources proches du Hamas avaient précédemment annoncé que ces otages, censés être des femmes et des enfants, avaient été remis au CICR dans la bande de Gaza avant de passer en Egypte.
«Les prisonniers israéliens ont bien été remis à la partie égyptienne», a affirmé l'une d'elles.
Dans le même temps, et en marge de l'accord principal, 12 Thaïlandais retenus eux aussi en otage par le Hamas ont été libérés, a annoncé le Premier ministre thaïlandais Srettha Thavisin sur X (ex-Twitter), information confirmée peu après par une source proche du Hamas, évoquant «un geste».
Selon le Qatar, un des médiateurs de l'accord, 13 femmes et enfants devaient rentrer en Israël suite à la trêve entre Israël et le Hamas à Gaza. Celle-ci est entrée en vigueur ce 24 novembre au matin, premiers signes de répit après des semaines de guerre.
Pendant cette pause renouvelable de quatre jours, 50 otages retenus à Gaza doivent être libérés au total ainsi que 150 détenus palestiniens.
A la mi-journée, une liste de 39 noms de prisonniers palestiniens – 15 enfants et 24 femmes – libérables en échange des otages israéliens a par ailleurs été diffusée par la Commission chargée des prisonniers au sein de l'Autorité palestinienne.
Les effusions et autres manifestations de joie ont été interdites à Jérusalem-Est occupée par les autorités israéliennes.
Dans la matinée, Ziv Agmon, conseiller chargé du dossier auprès du bureau du Premier ministre, a indiqué que les otages israéliens ne seraient réunis avec leurs familles qu'après leur arrivée dans l'un des hôpitaux du pays préparés pour les accueillir.
«Ceux qui n'ont pas besoin de soins rentreront chez eux», avait-il ajouté au centre de presse installé à Tel-Aviv pour suivre le processus de libération. «Nous espérons que la photo sera belle en fin de journée, parce qu'avec une organisation terroriste comme le Hamas, tout ce qui va se passer dans les prochains jours est un miracle».
Selon l'accord entre Israël et le Hamas, le premier échange d'otages devait intervenir le 23 novembre mais avait été retardé de 24 heures pour des raisons non clairement précisées.