Syrie : regain de violences entre Damas, les djihadistes, les factions pro-Ankara et les Kurdes

Syrie : regain de violences entre Damas, les djihadistes, les factions pro-Ankara et les Kurdes© Rami al SAYED / AFP
Des combattants pro-turcs dans la région de Manbij, dans le nord de la Syrie.
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La Syrie fait face à une nouvelle explosion de violences, entre les forces gouvernementales et les djihadistes à Idlib, entre les milices pro-turques et les FDS dans le nord du pays, ainsi qu'entre les FDS et les tribus arabes à l'est de l'Euphrate.

D'Alep à Idlib en passant par Raqqa et Deir ez-Zor, les violences se sont multipliées aux quatre coins de la Syrie entre factions djihadistes, forces gouvernementales, milices pro-turques et Kurdes soutenus par Washington.

Malgré la relative accalmie sur le territoire syrien, certaines zones demeurent encore le théâtre d'affrontements entre groupes rivaux. Dans le nord-ouest du pays, dans la province d'Idlib, les djihadistes du front Hayat Tahrir el-Sham et les militants d'Ansar Al-Tawhid ont attaqué plusieurs positions dans la partie occidentale d'Alep, mais également vers Lattaquié. A l'aide de l'aviation russe, les forces de Damas tentent de reprendre les positions. Selon le quotidien libanais Al-Mayadeen le 3 septembre, les combats, qui se poursuivent, ont fait plusieurs morts des deux côtés. 

Toujours dans le nord du pays, dans la province d'Hassaké, des factions pro-Ankara se sont opposées aux forces kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par Washington. L'Armée nationale syrienne, nom des milices pro-turques, a franchi une zone tampon dans la ville de Tal Tamr, provoquant de violents affrontements ce même 3 septembre.

900 soldats américains toujours stationnés à l'est de l'Euphrate

Dans l'est du pays, zone non contrôlée par le gouvernement de Damas, des violences ont lieu depuis une semaine entre les Forces démocratiques syriennes et les tribus locales arabes. Tout a commencé à Deir ez-Zor le 27 août dernier lorsque les factions kurdes ont arrêté Ahmad al-Khabil, également connu sous le nom d'Abu Khawla, le chef du Conseil militaire de la ville. Les forces kurdes l'accusent d'être à la solde du gouvernement syrien dans le but de reprendre le territoire contesté. 

Ses partisans ont lancé des attaques contre les FDS qui ont dégénéré en affrontements dans plusieurs villages et villes à l'est de l'Euphrate. Face aux violences, les factions soutenues par la Maison Blanche ont annoncé un cessez-le-feu de 48 heures le 2 septembre. Les combats ont également fait plusieurs morts des deux côtés.

Ces événements dans l'est de la Syrie ont fait réagir Washington. «Nous nous réservons le droit de nous défendre et prendrons les mesures appropriées pour sauvegarder et garantir la protection de nos forces», a martelé Patrick Ryder, porte-parole du Pentagone. Les Etats-Unis continuent de maintenir illégalement 900 soldats sur le territoire syrien.

L'ambassade américaine à Damas a annoncé le 3 septembre qu’Ethan Goldrich et le major-général Joel Vowell, respectivement sous-secrétaire d'Etat adjoint aux affaires du Proche-Orient et commandant de la coalition internationale luttant contre Daech, avaient fait le déplacement à Deir ez-Zor. Les deux responsables américains y ont rencontré des chefs des FDS et des tribus locales syriennes afin de plaider, notamment, en faveur d’une «désescalade de la violence dès que possible».

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