Accord céréalier : Erdogan et Poutine pourraient se rencontrer avant le G20 selon la presse
La présidence russe a confirmé qu’une rencontre entre les deux chefs d’Etat aura lieu dans un avenir proche, sans annoncer de date. Du côté de médias américains, russes et turcs, plusieurs dates sont avancées, toutes avant le G20 de New Delhi.
Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine pourraient se rencontrer le 8 septembre a annoncé l'agence Ria Novosti le 28 août au soir, évoquant une source au sein du parti présidentiel turc, l'AKP.
Plus tôt dans la journée, le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov avait confirmé qu'une rencontre entre les deux dirigeants aurait lieu «dans un avenir proche», sans toutefois annoncer de date précise. «En effet, la réunion aura lieu prochainement et nous en informerons en temps opportun», avait déclaré le porte-parole du Kremlin aux journalistes.
La date du 8 septembre circulait déjà, après une publication de Bloomberg citant deux responsables turcs. Une visite d'Erdogan en Russie qui aurait lieu juste avant le sommet du G20 à New Delhi, qui se tiendra les 9 et 10 septembre, soulignait l’agence américaine.
Côté Turc, la chaîne de télévision Habertürk a avancé que «le président Erdogan se rendra à Sotchi le 4 septembre» afin d’y rencontrer son homologue russe. Lors de ces négociations, écrit le journal Hürriyet, qui cite le porte-parole de l’AKP, les deux dirigeants pourraient discuter d'une nouvelle formule pour un «accord céréalier».
La Russie n’exclut pas un retour dans l’accord
Suite au retrait russe de ce dernier, le 18 juillet, la présidence turque avait annoncé sa volonté de poursuivre ses efforts afin de le relancer ce «pont de paix». Après une visioconférence entre les deux présidents, début août, Ankara assurait que les deux chefs d’Etat s’étaient entendus pour se rencontrer.
Signée sous l’égide de l’ONU durant l’été 2022, avec le concours de la Turquie, l’initiative de la mer Noire devait permettre à l’Ukraine de poursuivre ses exportations maritimes de céréales et denrées alimentaires. Plusieurs mois avant son retrait effectif, Moscou avait dénoncé le non-respect de la partie de cet accord la concernant, en l’occurrence la levée de sanctions occidentales sur ses exportations d’engrais et de produits alimentaires. La Russie, qui ne ferme pas la porte à un retour dans l’accord, le conditionne au respect de ces clauses.