Région de Belgorod : sept blessés, dont un enfant, après des tirs ukrainiens
La ville russe de Valouïki, à la frontière ukrainienne, a subi des tirs de l’armée ukrainienne. Sept blessés sont à déplorer parmi les civils.
«Dans la ville de Valouïki, les tirs ukrainiens ont fait sept blessés, dont un enfant», a annoncé ce 19 juin le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, sur sa chaîne Telegram. Il a précisé que l'enfant souffrait d'une fracture de la clavicule. Quatre personnes ont été blessées par des éclats d’obus et une jeune fille est en état de choc traumatique. Un homme souffre d'un traumatisme crânien avec lésions internes.
«Leur état est stable et des ambulances les ont amenés à l’hôpital central de la ville», a-t-il néanmoins rapporté. Tous les soins médicaux nécessaires sont en train de leur être prodigués», a-t-il ajouté, avant de faire état de dégâts matériels. «Cinq immeubles et quatre maisons particulières ont subi des dégâts : vitres brisées, façades couvertes d’éclats [...] sur un terrain, il y a un bâtiment agricole en feu. Les secours sont sur place, une estimation est en train d'être effectuée», a-t-il précisé.
Une zone tampon pour protéger la région de Belgorod ?
La région de Belgorod, frontalière avec l'Ukraine, subit depuis le printemps des frappes régulières de l'armée ukrainienne : les autorités locales rapportent des tirs de mortier, d'artillerie, ainsi que des attaques de drones. Fin mai, un groupe d'hommes armés avait effectué plusieurs incursions dans cette région russe. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait alors estimé que le but de ces attaques sur Belgorod était de «détourner l'attention (...) et de minimiser les conséquences politiques de la perte de Bakhmout par la partie ukrainienne».
Interrogé le 13 juin dernier sur la situation dans la région de Belgorod lors d'une rencontre avec les correspondants de guerre, Vladimir Poutine a répondu que la Russie renforcerait ses frontières pour protéger ses citoyens des tirs ukrainiens. Il a évoqué la possibilité de créer, si la situation venait à s'aggraver, une «zone sanitaire» qui rendrait le territoire russe hors de portée des tirs ukrainiens.
