Berlin refuse tout lien entre les attaques de Paris et la crise migratoire
© Michaela Rehle Source: ReutersLorsque la Pologne déclare qu’elle ne peut pas accueillir les réfugiés en fonction de quotas établis par l’UE après les attentats de Paris, Berlin appelle à s'abstenir d'établir tout «lien hâtif» entre ces attaques et la crise migratoire en l’UE.
«Je souhaiterais urgemment demander à ce que personne n'établisse de lien hâtif avec le débat sur les réfugiés», a déclaré le ministre allemand l'Intérieur, Thomas de Maizière, lors d'une conférence de presse.
En attendant, le ministre polonais des questions européennes, Konrad Szymanski, a déclaré que le nouveau gouvernement polonais n’était pas d’accord avec le système de quotas qui a été accepté par l’ancien gouvernement et qu’il «ne voyait pas de possibilité politique pour sa réalisation face aux événements tragiques à Paris».
François Hollande : "J'ai pris la décision de fermer les frontières pour empêcher de dangereux criminels de nous nuire"
— RT France (@RTenfrancais) 13 Novembre 2015La Pologne n’est pas le seul pays qui entend fermer ses frontières aux migrants. Ainsi, le vice Premier ministre et ministre des Finances tchèque, Andrej Babic, a déclaré que l’Europe «entrait dans des temps difficiles» et que les Etats-membres de l’UE devaient fermer leurs frontières dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, rapport le site d’information iDNES.cz.
En savoir plus : Les mesures de sécurité décrétées par les autorités après la nuit meurtrière
Le ministre italien des Affaires étrangères, Angelino Alfano, a pour sa part ordonné de renforcer le contrôle dans les aéroports, les ports et sur les routes du pays. Les mesures de sécurité ont été renforcées à la frontière avec la France. De telles mesures ont été prises par les Pays-Bas, la Belgique et la Suisse. Sur Twitter, le Premier ministre belge, Charles Michek, a même appelé ses concitoyens à ne pas se rendre à Paris à moins que cela ne soit vraiment «indispensable».
Nous demandons aux concitoyens d'éviter d'aller à Paris si ce n'est pas indispensable. Les contrôles seront renforcés ds événements publics
— Charles Michel (@CharlesMichel) 14 Novembre 2015