Soupçons de corruption : perquisition au Parlement européen à Bruxelles

- Avec AFP

Soupçons de corruption : perquisition au Parlement européen à Bruxelles© Kenzo TRIBOUILLARD Source: AFP
Un homme passe devant le Parlement européen à Bruxelles (image d'illustration).
Suivez RT en français surTelegram

La police belge a mené une perquisition dans les locaux du Parlement européen à Bruxelles, dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de corruption pour influencer des décisions de cette institution de l'UE, a annoncé le parquet fédéral belge.

Ce 12 décembre, la police belge a mené la vingtième perquisition en quatre jours dans l'enquête sur des soupçons de corruption au Parlement européen impliquant le Qatar, selon une source judiciaire citée par l'AFP. C'est la première qui vise directement des locaux du Parlement européen.

Le parquet fédéral a fait état de la saisie, au total, de plusieurs centaines de milliers d'euros en trois lieux différents, auprès de trois suspects. Dans le détail : «600 000 euros au domicile de l’un des suspects, plusieurs centaines de milliers d’euro dans une valise saisie dans une chambre d’un hôtel bruxellois et 150 000 euros environ dans un appartement appartenant à un député européen.»

Quatre suspects, dont Eva Kaili, comparaîtrons devant la justice 

La vice-présidente grecque du Parlement Eva Kaili ainsi que trois autres personnes ont été écrouées le 11 décembre par le juge bruxellois qui pilote les investigations. Cette enquête, ouverte il y a «plus de quatre mois», a connu un coup d'accélérateur avec l'interpellation le 9 novembre de six suspects dans la capitale belge.

Deux ont été remis en liberté le 11 décembre, parmi lesquels le dirigeant syndical italien Luca Visentini, et quatre autres écrouées après leur inculpation pour «appartenance à une organisation criminelle, blanchiment d'argent et corruption». Ces quatre suspects écroués comparaîtront le 14 décembre devant la chambre du conseil de Bruxelles, juridiction chargée de statuer sur la prolongation de la détention provisoire.

Depuis le 9 décembre, explique un communiqué du parquet, «les moyens informatiques de dix collaborateurs parlementaires avaient été gelés, afin d’éviter que des données nécessaires à l’enquête ne puissent disparaître». «La perquisition au Parlement avait donc pour objet de saisir ces données», est-il précisé dans le communiqué.

En plus de celles menées en Belgique, «des perquisitions ont également eu lieu dimanche en Italie» grâce au soutien d'Eurojust, indique encore le parquet. Une source gouvernementale italienne avait confirmé à l'AFP deux arrestations en Italie dans le cadre de cette enquête: celles de l'épouse et de la fille de Pier Antonio Panzeri, ancien eurodéputé socialiste italien désormais à la tête d'une ONG à Bruxelles. Ce dernier compte parmi les suspects écroués, d'après la presse belge.

Le 11 décembre, une source judiciaire avait confirmé à l'AFP des informations de presse selon lesquelles des «sacs de billets» avaient été retrouvés dans l'appartement d'Eva Kaili.

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix