Braun n'écarte pas à un retour du masque obligatoire en cas de variant jugé «dangereux»
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Dans une interview au Parisien, le ministre de la Santé affirme que le gouvernement n'envisage pas de «refaire une loi à chaque fois qu’il y a une vague». Pour autant, il n'exclut pas totalement le retour du masque obligatoire.
A l'occasion d'un entretien publié ce 17 juillet dans Le Parisien, le ministre de la Santé a recommandé aux Français de continuer à porter le masque malgré un infléchissement de la courbe des contaminations au Covid-19. «Je dis donc aux Français : continuons de porter le masque, faisons attention aux plus fragiles. C’est la même logique que pour la canicule», a-t-il défendu.
Après, si un variant nouveau dangereux faisait son apparition… Je ne dis pas qu’il ne faudra pas à nouveau rendre le masque obligatoire
Soutenant néanmoins la décision du gouvernement de ne plus imposer le masque dans les transports, le successeur de Brigitte Bourguignon plaide pour pour un réajustement des «comportements quand la circulation virale reprend».
Généralisation de la 4e dose : le gouvernement s'en remettra aux scientifiques
«Nous aurons d’autres vagues, les scientifiques nous le disent. Après, si un variant nouveau dangereux faisait son apparition… Je ne dis pas qu’il ne faudra pas à nouveau rendre le masque obligatoire», prévient-il.
En réponse à une question sur quatrième dose, François Braun s'est enfin contenté de déclarer qu'il s'en «remettrai[t] à l’avis des scientifiques» alors que la Haute Autorité de Santé (HAS) a recommandé, le 13 juillet, d'élargir la 2e dose de rappel de vaccin anti-Covid aux femmes enceintes et aux adultes de moins de 60 ans avec des comorbidités.
Enfin, quand les journalistes du quotidien francilien lui font remarquer que le Conseil scientifique achèvera sa mission le 31 juillet prochain, le ministre de la Santé maintient la création d'un «organisme permanent qui gérera les prochaines crises sanitaires». «Celles de demain ne seront pas les mêmes. On doit pouvoir évaluer leurs conséquences sociales et psychologiques», argumente-t-il.
Des annonces qui ont suscité la réaction indignée du président des Patriotes Florian Philippot : «Aux fous !», a-t-il écrit sur Twitter.
