Emmanuel Macron fustige le «tandem d'extrême droite» incarné par Marine Le Pen et Eric Zemmour

- Avec AFP

Emmanuel Macron s'adresse à la presse lors d'un sommet de l'Union européenne (UE), à Bruxelles, le 25 mars 2022.© Ludovic MARIN Source: AFP
Emmanuel Macron s'adresse à la presse lors d'un sommet de l'Union européenne (UE), à Bruxelles, le 25 mars 2022.
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A dix jours du premier tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron est passé à l’offensive contre ce qu'il estime être le «tandem d’extrême droite» incarné par Eric Zemmour et Marine Le Pen alors que cette dernière remonte dans les sondages.

Emmanuel Macron est parti à l'attaque le 31 mars contre «le tandem d'extrême droite» Marine Le Pen-Eric Zemmour, regrettant que leurs idées soient «banalisées», la candidate du RN critiquant en retour la «fébrilité» du président-candidat.

En campagne à Fouras (Charente-Maritime), il a martelé que ses adversaires sont «d'extrême droite», ce qu'«on oublie» et «qu'on banalise». Autre argument brandi, la gestion du Covid : «Si l'extrême droite, il y a cinq ans, avait gagné, vous n'auriez pas eu de vaccin parce qu'on serait sorti de l'Europe et la France n'a pas de vaccin. Vous auriez eu l'hydroxychloroquine parce que c'étaient les convictions du moment.»

Emmanuel Macron a critiqué «un tandem, porté par un clan et un nouveau venu», allusion à Éric Zemmour, «qui arrive clopin-clopant et qui dit tout et son contraire». «Ils restent convaincus des mêmes idées, que notre problème vient d'une partie du pays, disent déjà qu'ils vont faire des meetings ensemble, qu'ils sont main dans la main» alors que l'un parle d'une retraite à 64 ans et l'autre à 60 ans, a-t-il taclé. «Et puis la "remigration"... on n'y comprend plus rien. C'est l'extrême droite et ça, moi, je le sais parce que je sais pourquoi je me bats, pour quelles valeurs».

Le candidat, interrogé par la presse sur la montée de Marine Le Pen dans les sondages, a affirmé n'avoir «jamais banalisé le Front National». «Il y a un tandem d'extrême droite, que je combats», a-t-il ajouté. Il a appelé le parti de son ancien nom, depuis devenu Rassemblement national, comme pour montrer qu'il n'avait pas changé. «Il y a vingt ans, les médias que vous étiez disaient "c'est terrible, front républicain". Les forces politiques républicaines disaient "jamais". Il n'y a plus cette réaction-là», s'est-il écrié. «Les gens l'ont banalisée, ont détourné le regard. On dit : c'est plus sympathique... alors il ne faut pas s'étonner», a-t-il ajouté.

Des déclarations qui interviennent alors que Marine Le Pen est en pleine dynamique dans les sondages

Selon un sondage Elabe publié le 30 mars, Emmanuel Macron engrangerait 28% des intentions de vote (+0,5 point) au premier tour, pour lequel il terminerait en tête. Mais l'écart avec Mme Le Pen se réduit de sept points au second tour, à 52,5% face à 47,5%. Interrogé sur le risque d'une possible victoire de son adversaire, Emmanuel Macron s'est refusé de commenter «quelque chose qui n'existe pas» et à «faire de la politique fiction». «Je vais me battre pour convaincre plus de Français qu'il y a cinq ans au premier tour et encore davantage au second tour», a-t-il seulement répondu.

«Quelle fébrilité !» a réagi Marine Le Pen sur son compte Twitter. «Incapable de défendre son bilan désastreux, Emmanuel Macron n’a aucune mesure à proposer aux Français autre que la retraite à 65 ans. Il fuit le débat et tient des propos sans queue ni tête faute d’arguments sur mon projet d'unité et d’intérêt national», a-t-elle ajouté.

Eric Zemmour a, quant à lui, répliqué sur Twitter qu'il n'y a «ni tandem, ni extrême droite» mais «un président qui ne fait rien, ne dit rien, ne pense rien, et qui mise toute sa réélection sur une finale avec Marine Le Pen».

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