Un rapport accablerait la secrétaire d’Etat Nathalie Elimas concernant son affaire de harcèlement

Nathalie Elimas, Jean-Michel Blanquer et Sarah El Haïry© Ludovic Marin/AP
Nathalie Elimas, secrétaire d'Etat en charge de l'Education prioritaire (à gauche), aux côtés de Jean-Michel Blanquer et de Sarah El Haïry, ministre chargée de la Jeunesse, en novembre 2021 (image d'illustration).
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Selon Europe 1, la secrétaire d’Etat chargée de l'Education prioritaire serait gravement mise en cause par l’enquête interne l’accusant de harcèlement envers des membres de son cabinet, mais aurait refusé par deux fois de quitter le gouvernement.

D'après des informations obtenues par Europe 1, les premières conclusions de l'enquête administrative ouverte le 15 janvier à la suite d’accusations «de harcèlement et de maltraitance au sein du cabinet de Nathalie Elimas», secrétaire d’Etat chargée de l'Education prioritaire rattachée à Jean-Michel Blanquer, seraient «terribles», selon une source à l'Elysée.

Un pré-rapport interne non-destiné au public, remis à Jean Castex il y a quelques jours, aurait conduit celui-ci à s'entretenir immédiatement avec la secrétaire d’Etat. Se voyant proposer une démission, Nathalie Elimas aurait «refusé cette option», avant que le Premier ministre ne transmette le dossier à Jean-Michel Blanquer, qui se serait à nouveau entretenu avec l'intéressée pour évoquer une nouvelle fois un départ du gouvernement, conduisant à un deuxième refus. Le cabinet de Jean-Michel Blanquer n’a pas souhaité s’exprimer sur ce sujet préférant «attendre la fin de l’enquête».

Faire partir le bébé avec l’eau du bain

Si le cabinet assure que l’activité du secrétariat d’Etat se poursuit, Nathalie Elimas serait hospitalisée, selon Europe 1, depuis le 16 février, ce qui expliquerait son absence le 17 février à l’inauguration d’un commissariat dans sa circonscription du Val-d'Oise. Le cabinet a évoqué des «rendez-vous extérieurs» les 17 et 18 février, et précisé qu'elle prendrait «quelques jours de congés» dans la semaine du 21 février. En tout état de cause, la secrétaire d'Etat reste membre à part entière du gouvernement. Selon un conseiller de l'Elysée contacté par Europe 1, il serait «impossible de faire démissionner un ministre contre sa volonté» et il faudrait donc attendre un remaniement.

Or, le calendrier du président est organisé autour de l’annonce de sa candidature, et l'affaire Elimas devrait être évacuée en profitant du départ de plusieurs ministres à l'occasion du remaniement de la campagne présidentielle, «pour faire partir le bébé avec l’eau du bain», selon les termes du conseiller. Selon Europe 1, la consigne de ne «plus rien demander à Elimas» aurait été passée au sein du gouvernement, la plaçant en retrait de fait. 

Les faits de «harcèlement», voire de «maltraitance» reprochés à la secrétaire d'Etat, anciennement cadre des ressources humaines, concerneraient une demi-douzaine de personnes. Une source avait évoqué, auprès de l'AFP, de nombreuses «crises de colères» de Nathalie Elimas visant ses collaborateurs, notamment lors de réunions. La date de remise du rapport au chef du gouvernement n'est pas encore connue.

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