France

Convoi de la liberté, Gilets jaunes, Patriotes... Manifestations à Paris contre le pass vaccinal

Tandis que des convois de la liberté sont partis des quatre coins de la France pour tenter de rejoindre la capitale, bien gardée par les forces de l'ordre, des rassemblements contre la vaccination obligatoire sont également organisés.

Dimanche 13 février

Ainsi qu'a pu le constater notre reporter Charles Baudry aux alentours de 22h30, les blindés de la gendarmerie positionnés sur les Champs Elysées s'apprêtaient à quitter les lieux après une journée pour le moins tendue sur la célèbre avenue.

Samedi 12 février

«Merci aux policiers et gendarmes mobilisés ce week-end à travers la France, et notamment à Paris, pour faire respecter l’ordre républicain et la liberté de circulation. A Paris, 337 verbalisations et 54 interpellations», a tweeté le ministre de l'Intérieur en début de soirée.

Peu avant 21 heures, des journalistes couvrant les heurts sur les Champs-Elysées ont fait état de plusieurs charges policières afin de disperser les manifestants.

Une grenade lacrymogène a été lancée à proximité de l'un d'entre eux qui a été blessé, au moment où il était pris en charge par les pompiers.

Selon des données communiquées à l'AFP par le ministère de l'Intérieur, les manifestations autorisées contre les mesures sanitaires ont rassemblé 32 100 personnes en France ce 12 février, dont près de 7 600 à Paris. L'opération «convoi de la liberté», qui était interdite, n'est pas comptabilisée.

A 20 heures passées, la tension est toujours palpable sur l'avenue des Champs-Elysées où les forces de l'ordre procèdent à de multiples charges afin de disperser les derniers manifestants. 

La situation est toujours tendue sur les Champs Elysées. Les forces de police sont déployées en nombre.

Au micro de RT, le chef des Patriotes Florian Philippot a mis en garde contre la dérive sécuritaire du gouvernement. Pour ce dernier, les manifestants se sont avant tout mobilisés «pour éviter de tomber dans un monde de surveillance et de contrôle».

Alors que la nuit tombe, les incidents se poursuivent sur les Champs Elysées.

Sur notre antenne, Matthieu Hocque, responsable politique du groupe de réflexion Le Millénaire, réagit aux tensions en cours sur les Champs Elysées. Pour ce dernier, face à la mobilisation, la politique du gouvernement «oscille entre appel au calme et fermeté».

Les manifestants bloquent les camions de CRS. La situation reste tendue.

Les forces de l'ordre procèdent à de nouvelles interpellations sur les Champs Elysées.

Les Champs Elysees sont toujours le théâtre d'incidents entre les manifestants et les forces de l'ordre.

Selon une source policière citée par l'AFP, Jérôme Rodrigues, une des figures historiques du mouvement de Gilets jaunes, a été interpellé le 12 février aux abords de l'Elysée alors qu'il participait au Convoi de la liberté.

Une personne participant à la manifestation a été interpellée par les forces de l'ordre lors d'une charge, et portée par plusieurs policiers qui ont indiqué qu'elle était blessée, comme en témoigne notre diffusion en direct.

En forêt de Fontainebleau, un millier de manifestants opposés notamment au pass vaccinal ont pique-niqué ce 12 février dans une ambiance bon enfant, s'interrogeant sur la suite : rejoindre Paris ou aller directement à Bruxelles.

Venus avec 400 véhicules - voitures, camionnettes, camping-cars - sur une aire d'accueil, les participants ont déjeuné dans une ambiance bon enfant, rapporte l'AFP. Au son d'airs populaires, «On lâche rien» ou «Résiste», une poignée de manifestants ont esquissé des pas de danse, donnant à cette action des airs de bal musette.

Sur le plateau de RT France ce 12 février, le sociologue Michel Fize a décrypté le mouvement du «convoi de la liberté», qu'il juge à la fois «différent et ressemblant» à celui des Gilets jaunes. «Il faut bien remarquer que rien n'empêche l'expression de la colère», a-t-il souligné.

Près des Champs Elysées, les tensions entre manifestants et forces de l'ordre ont débordé sur les rues adjacentes, selon le reporter de RT France Charles Baudry.

Sur le quai jouxtant la Bibliothèque nationale de France, dans le XIIIe arrondissement de la capitale, des tensions avec les manifestants ont poussé les forces de l'ordre à user de gaz lacrymogènes pour disperser la foule.

Les jets de gaz lacrymogènes ont poussé à l'évacuation de terrasses sur les Champs Elysées.

En parallèle des tensions à Paris, plusieurs opérations escargot ont été organisées par des «convois de la liberté» sur des axes routiers en France ce 12 février.

Un gendarme aurait tenté de retirer le matériel de protection du journaliste de Brut Rémy Buisine, avant de lui rendre, au cours de la manifestation sur les Champs Elysées.

Un policier a été filmé en train de briser la vitre de la voiture d'un manifestant du «convoi de la liberté» qui refusait d'avancer son véhicule sur les Champs Elysees.

Les tensions sont toujours en cours sur les Champs Elysées et les gaz lacrymogènes continuent de fuser, notamment devant la célèbre brasserie Fouquet's.

Marine Le Pen a dénoncé la présence d'«antifas» en relayant une vidéo de Mediavenir qui montre des individus s'en prendre ce 12 février à un véhicule de police place d'Italie, à Paris. «Ces milices d’extrême-gauche viennent pourrir un mouvement populaire, tout casser et agresser les policiers», a écrit la candidate du RN à la présidentielle.

Des gaz lacrymogènes ont été utilisés sur les Champs Elysées, où les manifestants du «Convoi de la liberté» bloquent la circulation.

Le Convoi de la liberté est parvenu à atteindre les Champs Elysées à Paris, en dépit de l'interdiction de manifester et d'un dispositif de sécurité renforcé, selon notre reporter sur place.

Place d'Italie à Paris, du gaz lacrymogène a été employé pour tenter de disperser les manifestants anti-pass vaccinal.

Alors que les participants au Convoi de la liberté ont été largement ralentis par les contrôles des forces de l'ordre aux abords de Paris, certains sont parvenus à rentrer dans la capitale.

Les forces de l'ordre sont notamment intervenues pour empêcher le blocage des Champs Elysées.

A l'appel de Gilets jaunes, du parti Les Patriotes de Florian Philippot, mais également de partisans du mouvement Convoi de la liberté, des manifestations ont lieu à Paris ce 12 février pour protester contre le pass vaccinal et les restrictions sanitaires.

Le 11, des manifestants ont pris la route de toute la France pour tenter de rejoindre Paris afin de faire entendre leurs revendications, qui portent également sur l'augmentation du coût de la vie. 

Mais alors que le renseignement s'inquiète quant à ce mouvement spontané, les forces de l'ordre ont mis en place de nombreux barrages pour empêcher le Convoi de la liberté de rejoindre la capitale, où les manifestations ont été interdites pendant tout le week-end. Véhicules blindés ou encore «tracteurs anti-barricades» ont en outre été déployés par la préfecture.

Inspirés par un mouvement similaire contre l'obligation vaccinale contre le Covid qui secoue Ottawa, au Canada, les protestataires comptent se rendre à Bruxelles, siège des institutions européennes, où ce rassemblement a également été interdit.