Face aux Convois de la liberté qui ont prévu de se rassembler à Paris ce 11 février, dans la droite ligne du mouvement initié au Canada fin janvier contre les restrictions sanitaires et malgré l'interdiction de la Préfecture, les forces de l'ordre de la capitale sont sur le qui-vive.
Elle prévoit aussi un «dispositif spécifique» pour «empêcher les blocages d'axes routiers, verbaliser et interpeller les contrevenants».
Le préfet Didier Lallement a rappelé que l'entrave à la circulation était passible de deux ans d'emprisonnement et que l'organisateur «d'une manifestation interdite» encourait six mois de prison et 7 500 euros d'amende. «Les participants seront verbalisés», a prévenu la préfecture.
Celle-ci a également annoncé sur son compte Twitter déployer des «engins spéciaux», à savoir des «tracteurs anti-barricades».
Nicolas Auer, grand reporter pour France 2, a indiqué en début d'après-midi que des véhicules blindés de la gendarmerie étaient arrivés dans la capitale.
L'AFP, d'après une source policière, fait état de 1 800 véhicules en route à la mi-journée vers la capitale. Un des coordinateurs de la manifestation a évoqué auprès de l'agence une action «d'une ampleur phénoménale», sans toutefois la chiffrer.