Véran met en garde contre une possible recontamination avec le sous-variant BA.2
Le ministre de la Santé a fait savoir sur LCI qu'il estimait possible que les personnes ayant contracté le variant Omicron du Covid-19 soient de nouveau infectées par son sous-variant «BA.2».
Présent sur l'antenne de LCI ce 25 janvier, le ministre de la Santé Olivier Véran a tenu a mettre en garde contre une possible recontamination au sous-variant baptisé «BA.2» malgré une précédente contamination avec Omicron.
«On pourrait potentiellement se recontaminer avec BA.2 après avoir contracté Omicron», a-t-il fait valoir, ajoutant : «Ce variant BA.2 a la couleur, l'odeur, le goût d'Omicron mais ce n'est pas exactement Omicron.»
Egalement interrogé à ce sujet le 25 janvier sur l'antenne de Franceinfo, le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy a déclaré : «Il semble qu’il y ait un sous-variant d’Omicron, le BA.2, un petit cousin d’Omicron, qui a l’air de prendre le pouvoir» dans certains pays. «En Inde il serait en train de devenir majoritaire [...] S’il prend la place [de BA.1, le variant "classique" d'Omicron] au Danemark, ça veut dire qu’il est plus transmissible», a-t-il encore précisé, assurant suivre «de près» l'évolution de ce sous-variant.
Apparu il y a quelques semaines, le sous-variant BA.2 circule déjà dans plusieurs pays, comme par exemple au Danemark, où il remplace progressivement BA.1. «On a une situation internationale où le variant Omicron circule beaucoup, il est normal qu'on observe au cours du temps des sous-lignages», avait assuré le 21 janvier l'agence Santé publique France lors d'un point presse. «Ce qui nous intéresse, c'est s'il possède des caractéristiques différentes en termes de contagiosité, d'échappement immunitaire ou de sévérité», avait-elle poursuivi, déclarant que ce sous-variant avait été détecté en France mais «à des niveaux très faibles».
Toujours sur LCI, Olivier Véran a par ailleurs fait savoir que le «pic» d'Omicron, sera bientôt derrière nous. «Nous n'avons pas passé le pic, même si dans certaines régions c'est déjà le cas [...] Nous allons le franchir, nous devrions atteindre le pic ou un plateau haut, c'est une affaire de quelques jours», a-t-il expliqué.