Parrainages : si Zemmour échoue, «ce ne serait pas grave pour la démocratie» pour Sandrine Rousseau
Sur France Info, l'ancienne prétendante écologiste à la présidentielle a estimé que les difficulté d'Eric Zemmour pour trouver des parrainages ne posaient pas de problème pour la démocratie. Elle est par ailleurs convaincue que la droite l'aidera.
Sandrine Rousseau est catégorique : la possibilité qu'Eric Zemmour ne puisse pas recueillir les 500 parrainages nécessaires à sa candidature à la présidentielle serait la bienvenue : «Que les idées les plus extrêmes, les plus fascistes n'aient pas leur place dans la présidentielle, qu'un candidat qui a été condamné pour des propos incitant au racisme et qu'il y ait plusieurs femmes qui parlent de lui en tant qu'agresseur sexuel [...] Non, ce ne serait pas grave [qu'il ne participe pas à la présidentielle] pour la démocratie en vrai», a-t-elle déclaré sur France Info le 16 janvier.
🗣️ Parrainages ➡️ Sandrine Rousseau : “Que les idées les plus extrêmes, les plus fascistes ne soient pas à la présidentielle, non, ce ne serait pas un problème pour la démocratie.”
— franceinfo (@franceinfo) January 16, 2022
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La candidate malheureuse à la primaire écologiste a par ailleurs accusé Les Républicains de soutenir en sous-main le candidat de Reconquête : «On se retrouve dans la même situations qu'aux Etats-Unis avec Trump ou le Parti républicain a soutenu l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir.»
En réponse à un des interlocuteurs présents sur le plateau qui lui a fait remarquer que Valérie Pécresse avait démenti cette possibilité, Sandrine Rousseau a ainsi rétorqué : «Tant mieux !» Sur Radio J, le 9 janvier, le directeur de la communication de la candidate de droite, Geoffroy Didier avait prévenu les élus du parti qu'ils «s'excluraient eux-mêmes des Républicains» en soutenant la candidature d'Eric Zemmour.
Eric Zemmour, mais aussi Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon rencontrent des difficultés à réunir les 500 parrainages d'élus nécessaires pour valider leur candidature. Tous trois ont dénoncé une modification de la loi en 2016 qui a mis fin à l'anonymat de ces signatures. Gérald Darmanin a pour sa part exclu toute modification de la règle, estimant qu'il est à la portée «de n'importe quel candidat» de réunir 500 parrainages, soit moins de 2% des 40 000 élus pouvant donner leur signature.
Selon un sondage OpinionWay - Kéa Partners pour Les Echos et Radio classique publié le 13 janvier, Marine Le Pen est créditée de 18% d'intentions de votes, Eric Zemmour de 13% et Jean-Luc Mélenchon de 9% soit 40% de l'électorat à eux trois.