Jésus, Marie, Joseph et... Didier Raoult dans la crèche de Noël de Marine Le Pen
La candidate du Rassemblement national à la présidentielle a tenu à assumer son soutien à Didier Raoult, allant jusqu'à déposer dans sa crèche de Noël un santon à son effigie, affiché dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, la candidate du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen adresse ses voeux de Noël à ses sympathisants. «Très joyeux Noël et très joyeuses fêtes à tous», ce moment d'«espérance pour notre peuple souvent éprouvé, pour notre cher pays qui doit trouver les voies de la renaissance». Dans un décor typique du réveillon, on peut voir derrière la candidate un sapin décoré ainsi que les différents personnages traditionnels de la crèche de Noël. Mais au milieu de la figure christique, de ses parents, des rois mages et des animaux qui les entourent, un personnage très contemporain est venu se glisser dans la mise en scène de la candidate RN : un santon à l'effigie de Didier Raoult.
🎄 Je vous souhaite à tous un très #JoyeuxNoël ! pic.twitter.com/HHCxNF9mY1
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) December 24, 2021
En novembre dernier, Marine Le Pen avait ramené la figurine d'un déplacement à Marseille. Interrogée par des journalistes, elle avait défendu l'infectiologue, objet de controverses. «C'est parce qu'il est critiqué que je l'ai acheté. L'unanimité contre lui est injuste. Je n'aime pas les lynchages. Cette forme d'hypocrisie me le rend sympathique», assurait-elle, en rappelant que de nombreux Marseillais étaient «allés se faire soigner chez lui».
Le 17 décembre, le Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM) a fait appel du blâme infligé le 3 décembre au professeur Didier Raoult pour avoir promu l'hydroxychloroquine comme traitement du Covid-19. Cet appel est fait «a minima», a précisé le CNOM, qui demande l'aggravation de la sanction, ou à ce qu'elle demeure au minimum la même. Le blâme est la deuxième sanction en importance après le simple avertissement et avant les interdictions d'exercer, voire la radiation. Il avait été infligé au professeur Raoult en première instance par la chambre disciplinaire de l'Ordre des médecins de Nouvelle-Aquitaine.