Selon Marine Le Pen, le pass sanitaire «est inutile, c'est maintenant démontré»
La candidate du RN à la présidentielle a annoncé qu'elle supprimerait le pass sanitaire si elle était élue en 2022. Elle s'est également opposée à «la vaccination des enfants, qui n'ont quasiment aucun risque d'attraper une forme grave du Covid».
Interrogée sur les mesures sanitaires prises par le gouvernement, la députée RN Marine Le Pen a notamment expliqué le 7 décembre sur CNews que selon elle, le pass sanitaire était «inutile, c'est maintenant démontré» et qu'elle le supprimerait en cas d'accession à l'Elysée. Candidate à la présidentielle 2022, elle a également précisé que «le masque partout, tout le temps, en toute circonstance» était à son avis une mesure «stupide».
📹 Le masque partout, tout le temps, en toute circonstance, c'est stupide. Quant au #PassSanitaire, il est inutile et c'est démontré. #HDProspic.twitter.com/aCNawCSwso
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) December 7, 2021
La candidate s'est dit par ailleurs «absolument contre la vaccination des enfants [...] dont on sait qu'il n'ont quasiment aucun risque d'attraper une forme grave», ajoutant néanmoins que le vaccin pouvait être requis pour «des enfants ayant des comorbidités, par exemple des enfants asthmatiques».
📹 A l'exception des enfants ayant des comorbidités, je suis absolument contre la vaccination des enfants, qui n'ont quasiment aucun risque d'attraper une forme grave du COVID. #HDProspic.twitter.com/svCz5OjnPw
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) December 7, 2021
Sur le premier confinement, j'étais d'accord. [...] Sur tout le reste, j'étais en désaccord
Concernant les personnes majeures, Marine Le Pen s'est opposée à l'obligation de vaccination. «Pour une raison simple : le vaccin, c'est une protection individuelle. [...] Chacun voit en fonction de lui-même», a-t-elle argumenté. Plus globalement, l'élue du Pas-de-Calais a assuré être sur une ligne très différente de celle de l'exécutif dans la gestion de la pandémie : «Sur le premier confinement, j'étais d'accord. [...] Sur tout le reste, j'étais en désaccord. Sur la politique de tests, sur les nouveaux confinements car je pense qu'il ne servaient strictement à rien», a-t-elle rappelé.