Policiers attaqués au couteau à Cannes : trois interpellations dans l'entourage de l'assaillant
Trois personnes ont été arrêtées dans l'entourage du ressortissant algérien qui a attaqué un équipage de police la veille à Cannes. Il avait touché deux policiers, protégés par leur gilet pare-balle. La piste terroriste est pour l'heure écartée.
Selon une source proche de l'enquête citée par l'AFP, trois arrestations ont eu lieu ce 9 novembre dans l'entourage de l'individu qui a attaqué au couteau plusieurs policiers devant le commissariat de Cannes la veille.
L'assaillant, un ressortissant algérien âgé de 37 ans, aurait selon de premiers éléments fait mention du «prophète», mais la piste terroriste est pour l'instant écartée. L'individu a touché deux des quatre policiers à bord du véhicule, mais ceux-ci ont été protégés par leur gilet pare-balle et n'ont donc pas été blessés.
Des images de cette attaque, captées par une caméra de vidéosurveillance, ont circulé sur les réseaux sociaux.
🔴 Policiers attaqués au couteau à Cannes : l'assaillant armé d'un couteau a été filmé par une vidéosurveillance, il a été neutralisé par balles après avoir agressé deux fonctionnaireshttps://t.co/MbjrLJZcL3pic.twitter.com/YeaaB5VKTa
— Actu17 (@Actu17) November 8, 2021
Le procureur de Grasse a précisé dans un communiqué que les investigations, confiées à la police judiciaire, avaient été lancées pour «tentative d’assassinat sur fonctionnaires de la police nationale».
Atteint à deux reprises par les tirs de riposte d'un des policiers, l'assaillant a été transféré au centre hospitalier de Nice. Son pronostic vital n'est pas engagé, selon le parquet.
Le profil de l'assaillant se précise
S'il aurait affirmé avoir agi «pour le prophète», le parquet de Grasse affirme que la perquisition menée au domicile de l'assaillant n'a mis en lumière «aucun élément de radicalisation ou d'adhésion à une organisation djihadiste».
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a fait savoir qu'il était inconnu des services de renseignement et n'était pas fiché pour radicalisation. Selon lui, l'individu était «en règle sur le territoire». Titulaire d'un passeport algérien et d'un titre de séjour italien, il avait «demandé une carte de résident en France», selon le ministre. Il serait arrivé en Europe en 2009 ou 2010, puis en France vers 2016, en provenance d'Italie où il séjournait encore régulièrement.