Attaque au couteau visant des policiers à Colombes : pas de radicalisation détectée «pour l'heure»
Un individu armé d'un couteau a attaqué des policiers en criant «Allah Akbar» avant d'être abattu le 22 octobre à Colombes. Selon le parquet de Nanterre, les premiers éléments de l'enquête ne permettent pas de dire qu'il était radicalisé.
Selon un communiqué du procureur de la République de Nanterre rendu public le 23 octobre, l'homme abattu la veille à Colombes (Hauts-de-Seine) par des policiers vers qui il se dirigeait armé d'un couteau en criant «Allah Akbar», n'était pas radicalisé.
«L'enquête n'a pour l'heure pas mis en évidence de radicalisation de l'intéressé, qui aurait fait l'objet d'une hospitalisation psychiatrique», est-il assuré dans le texte, dans lequel le procureur précise que le casier judiciaire de l'individu en question «ne porte pas de trace de condamnation [bien qu'il soit] connu pour deux antécédents relatifs à d'autres infractions».
Ainsi que le relate France Bleu, l'homme abattu était âgé de 41 ans et résidait «semble-t-il à La Garenne-Colombes». Malgré l'intervention des secours, l'homme est décédé de ses blessures. Alors que l'enquête se poursuit pour éclaircir le déroulement et les circonstances des faits, l'autopsie est prévue le 24 octobre 2021. Le parquet national antiterroriste a été informé dès le soir des faits. Le parquet de Nanterre et l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) sont tous deux saisis de l'affaire.
«Je salue le sang-froid des policiers de Colombes qui ont neutralisé un homme les menaçant avec un couteau. Plus que jamais, nous devons rester vigilants et plus que jamais, les forces de l’ordre sont en première ligne. Merci pour leur courage», avait déclaré le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, le 22 octobre en début de soirée.