Colombes : des policiers abattent un homme qui les menaçait avec un couteau
Selon le ministre de l'Intérieur, un homme ayant menacé des membres des forces de l'ordre avec une lame a été abattu par la police à Colombes dans les Hauts-de-Seine, ce 22 octobre en début de soirée.
«Je salue le sang-froid des policiers de Colombes (Hauts-de-Seine) qui ont neutralisé un homme les menaçant avec un couteau. Plus que jamais, nous devons rester vigilants et plus que jamais, les forces de l’ordre sont en première ligne. Merci pour leur courage», a déclaré le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, ce 22 octobre en début de soirée.
Je salue le sang-froid des policiers de Colombes qui ont neutralisé un homme les menaçant avec un couteau. Plus que jamais, nous devons rester vigilants et plus que jamais, les forces de l’ordre sont en première ligne. Merci pour leur courage.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) October 22, 2021
Cet homme a jeté une bouteille vers les membres des forces de l'ordre et a crié «Allah Akbar» alors qu'il se rapprochait d'eux un couteau à la main, «à l'occasion d'un contrôle routier», selon une source policière citée par l'AFP.
Le parquet national anti-terroriste est tenu informé
L'individu, blessé par balles par les policiers «au niveau du bassin» est décédé peu après d'après une autre source policière de l'AFP.
Cet homme, français était inconnu du fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Né en 1990 et habitant d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), il était connu de la police pour des infractions routières, douanières et de stupéfiants, a indiqué un syndicaliste policier.
Contacté par l'AFP, le maire EELV de Colombes, Patrick Chaïmovitch a décrit le lieu comme «un quartier sympathique, d'habitat populaire, sur un axe très passager, entre Bezons et La Défense mais c'est aussi un quartier qui se sent abandonné par les pouvoirs publics depuis des années».
Selon un syndicaliste policier, le Petit-Colombes est également connu pour ses fusillades et règlements de comptes. La police judiciaire des Hauts-de-Seine et l'IGPN (la police des polices) sont saisis.
«Le parquet national anti-terroriste est tenu informé», a indiqué dans un communiqué le parquet de Nanterre, qui a ouvert une enquête de flagrance.