Deuxième nuit de violences urbaines à Montceau-les-Mines après la mort accidentelle d'un jeune
- Avec AFP
Une deuxième nuit de violences a opposé la police à des jeunes de Montceau-les-Mines et de sa banlieue après la mort accidentelle d'un jeune motard, dans laquelle la police n'est pourtant pas impliquée, selon la maire de la ville.
De nouvelles violences urbaines ont éclaté dans la nuit du 24 au 25 septembre à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) et dans sa banlieue, opposant des dizaines de personnes à la police, a appris l'AFP de sources concordantes.
Près d'une dizaine d'incendies volontaires, notamment de voitures, ont été déclenchés à partir de 21h environ et jusqu'à 1h du matin, à Montceau-les-Mines et Blanzy, commune limitrophe, a indiqué à l'AFP la maire de Montceau, Marie-Claude Jarrot (DVD).
Il n'était pas poursuivi. C'est un accident de la circulation
Les policiers, arrivés sur place, ont été la cible de tirs de mortier d'artifice et de jets de projectiles, a-t-on précisé de source policière, ajoutant que trois personnes avaient été interpelées.
Des violences urbaines similaires avaient déjà éclaté dans le bassin minier dans la nuit du 23 au 24 septembre, la police devant faire usage de gaz lacrymogènes. Deux personnes avaient alors été interpellées.
La police n'a pas voulu se prononcer sur l'origine de ces incidents, mais ils font suite à la mort d'un motard, le 23 septembre dans l'après-midi à Saint-Vallier, également près de Montceau. Ce dernier était originaire du quartier sensible du Plessis, à Montceau, où ont eu lieu les violences urbaines.
Cependant, la maire Marie-Claude Jarrot a démenti que le motard soit mort alors qu'il était poursuivi par la police. «Il n'était pas poursuivi. C'est un accident de la circulation», a-t-elle indiqué.