Présidentielle 2022 : Marine Le Pen assure qu'Eric Zemmour n'a «aucune chance d’être élu»
La candidate du Rassemblement national a assuré lors d'un déplacement le 21 septembre qu'elle ne croyait pas Eric Zemmour capable de remporter l'élection présidentielle. Elle a voulu également se montrer confiante sur sa propre candidature.
Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national (RN), a assuré le 21 septembre que selon elle, Eric Zemmour n’avait «aucune chance d’être élu» président de la République au printemps 2022.
«Je pense qu'il n'a aucune chance d'être élu. Certes, incontestablement, il a des électeurs potentiels mais il suscite aussi énormément de rejet : je pense qu'il n'est pas en capacité d'unir la nation. Or, la nation a besoin d'union, elle a besoin de se rassembler et c'est exactement le sens de mon projet», a-t-elle déclaré en marge d’un déplacement électoral dans la petite ville de la Tour-du-Pin (Isère).
«J'ai le calme des vieilles troupes» : Marine Le Pen se veut confiante quant à sa propre candidature
Marine Le Pen s’est également voulue sereine au sujet du sondage Harris Interactive publié par Challenges qui semble confirmer une dynamique en faveur d’Eric Zemmour donné à 11% tandis que la candidate du RN se situe à 18% alors qu’elle oscillait entre 19 et 23% à la fin du mois d’août.
«Rien ne me gêne, j'en suis à ma troisième présidentielle et ça me donne une grande expérience dans ce domaine, la campagne est longue […]. J'ai le calme des vieilles troupes», a-t-elle fait valoir.
«Je pense qu'il [Eric Zemmour] sera candidat, oui, mais encore une fois, la présidentielle c'est un long chemin», a-t-elle souligné. Marine Le Pen devait visiter une scierie locale lors de sa venues après avoir fait un tour sur un petit marché. Au sujet du débat prévu le 23 septembre au soir entre Jean-Luc Mélenchon et Eric Zemmour, elle s’est contentée de déclarer «qu'il faut toujours débattre. La vie politique, ça n'est que la confrontation des idées.»
«Moi, je débattrai le moment venu avec ceux qui seront officiellement des candidats. Pour l'instant, c'est le moment du terrain […] C'est le moment d'aller confronter son projet aux préoccupations, aux attentes de nos compatriotes. En tout cas, c'est mon choix», a-t-elle affirmé.
«Dans le camp de ceux qui croient en la France, incontestablement je suis la mieux placée pour battre Emmanuel Macron», a-t-elle également ajouté, précisant que «c'est la raison pour laquelle j'ai dit que je n'avais pas d'adversaire : d'Eric Zemmour à Arnaud Montebourg».