Manifestations anti-pass : enquête ouverte pour une pancarte antisémite brandie à Besançon

- Avec AFP

Manifestations anti-pass : enquête ouverte pour une pancarte antisémite brandie à Besançon© Sameer Al-Doumy Source: AFP
Manifestation contre le pass sanitaire à Paris, le 14 août 2021. (Image d'illustration)
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La Licra et la police ont annoncé qu'une plainte a été déposée et qu'une enquête a été ouverte après le signalement d'une pancarte antisémite lors de la manifestation contre le pass sanitaire à Besançon, le 14 août.

Une enquête pour «provocation à la haine raciale » a été ouverte concernant une pancarte antisémite brandie le 14 août lors d'une manifestation contre le pass sanitaire à Besançon (Doubs), ont fait savoir ce 19 août la Ligue internationale contre le racisme et l 'antisémitisme (Licra) et la police.

La Licra a déposé plainte au commissariat de Besançon la veille avec pour argument : la photo d'une pancarte antisémite brandie par un manifestant dont on ne voit pas le visage.

Le cliché a été pris au début de la manifestation d'opposants au pass sanitaire qui a réuni 2 000 personnes à Besançon, a précisé à l'AFP l'adjoint au chef de la sûreté départementale, Christophe Touris.

Sur cette pancarte est inscrite la phrase «Le génocide des Goyim» (les non-juifs), avec en fond l'image d'une infirmière qui tient une seringue. La sûreté départementale a diligenté une enquête pour «provocation à la haine ou à la violence en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion par parole, écrit ou image». «Les enquêtes ont commencé avec l'exploitation des images de vidéosurveillance de la ville afin d'identifier les différents protagonistes, les porteurs de pancartes», précise également Christophe Touris.

Rejet massif des autres manifestants

La Licra Besançon Franche-Comté estime que «la crise sanitaire que nous traversons génère des comportements dont certains, sciemment, mettent en danger la cohésion républicaine en affiché, exprimant ouvertement des antisémites, en utilisant les vieilles plus et immondes accusations immondes contre les juifs».

Pour son président, Jérôme Conscience, «on ne peut pas afficher de pancarte antisémite de la sorte, sans que personne ne réagisse». «D'après ce qu'on nous a rapporté, une vingtaine d'activistes d'extrême droite étaient regroupés autour de ces pancartes à Besançon, mais il y a eu un rejet massif des autres manifestants qui ont été nombreux à dire qu'ils ne voulaient pas être associés à ce type de pancartes», a-t-il souligné.

A Metz (Moselle), une enseignante et ancienne membre du Front national est convoquée en septembre au tribunal pour répondre du délit de «provocation publique à la haine raciale» pour une pancarte brandie le 7 août. Lors de la manifestation messine du 14 août, des manifestants lui ont apporté leur soutien via des pancartes sans être inquiétés.

Le 15 août, une enquête a été ouverte par le parquet de Paris après un signalement du préfet de police Didier Lallement pour des pancartes brandies à la manifestation parisienne de la veille. A Epinal (Vosges), deux enquêtes sont également en cours pour des pancartes ornées des croix gammées, tandis qu'à Compiègne (Oise), un homme a été interpellé pour une pancarte également considéré comme antisémite. Il est convoqué au tribunal en octobre.

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