Lafarge accusé de crimes en Syrie : «C'est du "djihado-capitalisme"», juge Eric Coquerel
Le cimentier français Lafarge est accusé d'avoir versé de l'argent à des groupes terroristes dont Daesh afin de maintenir l'activité d'un site en Syrie, en pleine guerre. Le député LFI Eric Coquerel commente cette affaire pour RT France.
La Cour de cassation a reporté sa décision dans le dossier Lafarge au 7 septembre. Le cimentier français est accusé d'avoir versé en 2013 et 2014 près de 13 millions d'euros, via sa filiale syrienne, à des groupes terroristes, dont Daesh, afin de maintenir l'activité de son site en Syrie tandis que le pays s'enfonçait dans la guerre. Lafarge est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à Daesh et d'avoir payé des intermédiaires pour s'approvisionner en matières premières auprès de factions djihadistes.
Selon Libération, un document de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) atteste que l’Etat français avait connaissance d’un tel accord passé entre Lafarge et Daesh dès l’été 2014.
Eric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis, apporte son point de vue.