Grenoble : les deux enseignants accusés d'islamophobie placés sous protection

Grenoble : les deux enseignants accusés d'islamophobie placés sous protection© JEAN-PHILIPPE KSIAZEK
Des étudiants passent devant la statue de l'artiste espagnol José Seguiri à l'entrée du campus de Sciences-Po Grenoble, à Saint-Martin-d'Hères, près de Grenoble, le 8 mars 2021.
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Les deux enseignants de l'Institut d'études politiques (IEP) de Grenoble accusés d'islamophobie font l'objet de mesures de protection, a annoncé Gérald Darmanin. La veille, une enquête pour injures publiques avait été ouverte.

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé le 8 mars que les deux enseignantsqualifiés publiquement d'islamophobes et accusés de fascisme par des étudiants à l'Institut d'études politique (IEP) de Grenoble faisaient désormais l'objet de mesures de protection qui pourraient être renforcées. Gérald Darmanin a par ailleurs ajouté avoir demandé plus tôt une «évaluation par la cellule Uclat [Unité de coordination de la lutte antiterroriste], c'est-à-dire ceux qui évaluent les dangers qu'il y a sur les personnalités». 

En cas «de danger particulier», les deux enseignants seront protégés par la police s'ils en font la demande, a par ailleurs précisé le ministre. «En attendant cette évaluation, des mesures sont prises pour les protéger [car] chacun dans ce pays doit pouvoir être protégé par la République lorsqu'il est mis en accusation.»

Le 6 mars, le procureur de la ville, Eric Vaillant, a annoncé  avoir ordonné l'ouverture d'une enquête avec deux chefs d'accusation. «Suite au signalement de la direction de Sciences Po Grenoble, le 5 mars 2021, relatif aux affiches apposées sur les murs de l’IEP et visant nommément deux professeurs de l’établissement, j’ai ordonné une enquête pour injure publique envers un particulier par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique, délit puni de 12 000 euros d’amende, et dégradation ou détérioration légère de bien destiné à l'utilité ou la décoration publique par inscription, signe ou dessin, délit puni de 15 000 euros d’amende», avait-il déclaré. Le commissariat de Grenoble est chargé de l'enquête. 

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