«Cri de détresse» : les commerçants manifestent contre les restrictions dans plusieurs villes
Plusieurs mobilisations ont lieu en France pour dénoncer les mesures restrictives visant à lutter contre la pandémie. Les commerçants sont en première ligne ce 14 novembre, dénonçant les répercussions des mesures sur leurs entreprises.
Dans plusieurs villes de France ce 14 novembre, les commerçants ont fait entendre leur colère contre les mesures anti-Covid-19 adoptées par le gouvernement. Ainsi à Nice, France bleu a noté la présence de plusieurs centaines de commerçants, brandissant des pancartes comme «culture sacrifiée» (en référence aux fermetures de librairies), «constitution menacée», «nos commerces se meurent» mais aussi «laissez nos enfants respirer» (allusion au port du masque obligatoire pour tous les enfants en classe dès le CP).
🇫🇷[FLASH] : À #Nice, manifestation à l’initiative des commerçants contre les mesures sanitaires. #confinement2pic.twitter.com/6P6vf6Tiib
— La Plume Libre (@LPLdirect) November 14, 2020
La mobilisation met en lumière «un cri de détresse», selon une manifestante interrogée par la radio locale publique.
#Nice Manifestation en cours des commerçants de la ville. Ils sont plusieurs centaine contre les mesures de confinement. « Un cri de détresse » confie une manifestante. Avec eux, des niçois venus les soutenir, mais aussi des anti-masques, anti-vaccins et gilets jaunes pic.twitter.com/gQasAXpkb1
— France Bleu Azur (@francebleuazur) November 14, 2020
A Marseille, selon un journaliste local, des patrons de petits commerces ont manifesté devant la préfecture pour exiger une réouverture par dérogation. Une délégation a été reçue par les services préfectoraux. Là aussi, on pouvait lire des slogans tels que «43 000 emplois en danger», «le gouvernement m'a tuer», ou encore «la nuit doit revoir le jour».
À #Marseille, les patrons des petits commerces venus manifester devant la préfecture attendent de savoir s’ils vont pouvoir rouvrir. Une délégation est en ce moment reçue. #restaurantspic.twitter.com/0rtAF63jPN
— Charles-Alexandre (@Charleslouaas) November 14, 2020
Alors que les manifestants se font de moins en moins nombreux, un groupe d’une cinquantaine de petits commerçants « essentiels » fait son apparition. #Marseillepic.twitter.com/erEinEksHK
— Charles-Alexandre (@Charleslouaas) November 14, 2020
Un journaliste de Radio chrétienne francophone a photographié une manifestante marseillaise brandissant le texte suivant : «Seul un analphabète peut prétendre que les librairies ne sont pas essentielles.»
Manifestation des commerçants à #Marseille pour demander la réouverture. #COVID19pic.twitter.com/6WQ70xt2eI
— Stèvelan Chaizy-Gostovitch (@StevelanCG) November 14, 2020
A Bourg-en-Bresse, chef-lieu de l'Ain, près d'une centaine de commerçants et d’entrepreneurs, selon Le Progrès, étaient rassemblés à l'appel de la Confédération des petites et moyennes entreprises du département (CPME 01).
«Nous vivons une injustice et nous risquons d’arriver à des drames humains», témoigne auprès du quotidien Agnès Bertillot, présidente de la CPME 01.
Alors que la France entre dans sa troisième semaine de reconfinement, les commerces dits «non essentiels» ne peuvent toujours pas être ouverts au public, sauf s'ils disposent d'un service internet permettant un retrait en magasin.