Journée de grève et de manifestations des personnels soignants

Auteur: RT France
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Les syndicats hospitaliers et collectifs de soignants organisent, le 15 octobre, une journée de grève et de manifestations partout en France. Ils réclament des «embauches massives immédiates» afin d'améliorer leurs conditions de travail.

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  • Les hôpitaux d'Ile-de-France ont reçu pour instruction de déprogrammer «jusqu'à 30%» de leur activité pour faire place aux malades du Covid, a indiqué le 15 octobre le directeur de l'agence régionale de santé (ARS) francilienne Aurélien Rousseau sur France Inter.

    «En Ile-de-France, plus de 46% des lits de réanimation sont occupés par des patients Covid, c'est 531 malades, mais à la différence de la première vague, c'est tout l'hôpital qui est sous pression», a indiqué le haut fonctionnaire.

  • «On est là pour demander des moyens, des effectifs, il faut qu'on redonne envie à nos jeunes de travailler à l'hôpital», a déclaré Florence Metge Bureau, infirmière au CHU de Limoges interrogée par RT France. «Ce Ségur, pour l'hôpital, il n'a rien apporté puisqu'il n'a pas apporté les effectifs et je crois que c'est la revendication majeure des syndicats», a-t-elle estimé.

  • Les grévistes considèrent que le «Ségur» n'est «pas satisfaisant du tout, voire inadapté à [leurs] demandes», preuve selon eux que le gouvernement n'a «pas la réelle volonté d'améliorer notre système de santé».

  • En parallèle, des discussions ont débuté sur la refonte des grilles salariales, qui devrait se traduire par des gains supplémentaires début 2022.

    «Ce n'est pas une solution instantanée, mais une solution durable (...) qui était devenue urgente, au problème de l'attractivité de l'hôpital», a affirmé Olivier Véran le 14 octobre.

    Le ministre de la Santé a également vanté les 4 000 lits «à la demande» et les 15 000 embauches (dont la moitié sur des postes actuellement non pourvus) promis en juillet, lançant à l'adresse des soignants : «Tenez-bon, on est avec vous, merci pour votre action, on y arrivera».

  • La tension monte dans les établissements sociaux et médico-sociaux restés en dehors du Ségur de la santé, et où la CFDT appelait à la grève le 13 octobre, FO menaçant d'en faire autant début novembre.

    Une négociation s'est ouverte en début de semaine, afin que les 17 000 agents concernés puissent bénéficier des mêmes revalorisations.



  • Les demandes d'une partie des syndicats étaient censées être satisfaites par le «Ségur de la santé», signé en juillet par les syndicats hospitaliers FO, CFDT et Unsa.

    Cet accord prévoit notamment une augmentation générale de 183 euros net par mois pour tous les personnels (hors médecins), dont une première hausse de 90 euros effective à partir du 1er septembre et versée «au plus tard» sur la paie d'octobre.

    Le solde est prévu en mars, mais «nous allons essayer d'accélérer» ce calendrier, a affirmé le 13 octobre le Premier ministre, Jean Castex.



  • «Beaucoup de nos professionnels sont malades, fatigués et l'épuisement fait qu'on a le sentiment que le gouvernement ne nous entend pas» a estimé Mireille Stivala, secrétaire générale de la CGT santé et action sociale, interrogée par RT France. «De manière urgente, nous demandons 100 000 emplois pour l'hôpital public, 100 000 emplois pour le reste du secteur et 200 000 emplois pour les Ehpad […] pour couvrir l'ensemble de nos secteurs», a-t-elle analysé.

  • Avec près d'un tiers des lits de réanimation occupés par des «patients Covid» (1 664 le 14 octobre), de nombreux établissements ont commencé à déprogrammer une partie de leurs interventions chirurgicales et à battre le rappel du personnel en prévision des vacances de la Toussaint.

    Syndicats et collectifs y voient la conséquence des «manques d'effectifs récurrents» dans le secteur et revendiquent «des embauches massives immédiates», ainsi que «la revalorisation significative des salaires».

  • Les organisations syndicales estiment que «la deuxième vague risque de faire s'écrouler notre système de santé et d'action sociale».

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