Extinction Rebellion dénonce les «violences policières» devant le ministère de l'Intérieur
Des activistes du mouvement écologiste Extinction Rebellion ont recouvert de faux sang l'entrée du ministère de l'Intérieur, avant de s'enchaîner aux grilles. Dénonçant les violences policières, ils appelaient aussi à assurer la sécurité alimentaire.
Des militants du mouvement Extinction Rebellion (XR), connus pour leurs actions de «désobéissance civile» dans la lutte contre les problèmes écologiques et le réchauffement climatique, ont mené le 23 juin une action devant le portail d'entrée du ministère de l'Intérieur, sur la place Beauvau à Paris (VIIIe). Ils ont notamment aspergé le lieu de faux sang afin de dénoncer ce qu'ils estiment être des «violences policières».
PARIS - Du faux sang sur le Ministère de l’Intérieur : @xrFrance mène une action contre les violences policières.
— Clément Lanot (@ClementLanot) June 23, 2020
Des militants sont attachés aux grilles. Intervention de la police. pic.twitter.com/G82fOHXWyO
Tandis que certains des militants du mouvement XR «se sont enchaînés aux grilles [du ministère de l'Intérieur] pour protester contre la politique répressive du gouvernement», d'autres brandissaient des slogans radicaux, inscrits sur des morceaux de tissus, tels que «Réprimer ou protéger, quel est votre métier ?», «Sécurité nationale - Sécurité alimentaire» mais aussi «Sans changement radical, nous crèverons la dalle».
En ce moment devant le ministère de l’Interieur les activistes de #ExtinctionRebellion se sont enchaînés aux grilles pour protester contre la politique répressive du gouvernement #DangerPublicpic.twitter.com/mQIPTnwk5S
— Extinction Rebellion France 🐝🌺 (@xrFrance) June 23, 2020
🔴 Action en cours sur #Paris ⚡️
— Extinction Rebellion France 🐝🌺 (@xrFrance) June 23, 2020
Les rebelles de #ExtinctionRebellion se mobilisent pour avoir une société apaisée 😌
Et quoi de mieux pour cela que d’aller @Place_Beauvau 😉
Exigeons des changements radicaux ✊✊🏿✊🏾 pic.twitter.com/ueUgXoOOpQ
Une affiche «Moins de LBD [lanceur de balles de défense], plus de navets» a été accrochée en haut du portail d'entrée du ministère de l'Intérieur.
Action contre les violences policières devant le ministère de l’Interieur avec les militants d’@xrFrance. pic.twitter.com/5vEfkd9Qxn
— Remy Buisine (@RemyBuisine) June 23, 2020
«Au nom des citoyens de ce monde, nous demandons des choses au gouvernement qui n'agit pas et qui ment constamment. Nous voulons des réponses. Nous voulons être entendus. Nous voulons des assemblées citoyennes où le peuple a le droit de décider de son avenir et pas seulement les 1% bourrés de fric», a scandé l'un des militants du mouvement XR, selon les images d'un des journalistes de RT France qui s'est rendu sur place.
🔴Action en cours par les militants d’@xrFrance devant le Ministère de l’Interieur. Ils mènent une action pour dénoncer les violences policières.#ExtinctionRebellion#Paris#ViolencesPolicieres#Francepic.twitter.com/Ylow8W7N9S
— Charles Baudry (@CharlesBaudry) June 23, 2020
🔴Plusieurs militants d’@xrFrance sont enchaînés sur aux barrières face au Ministère de l’Interieur. #ExtinctionRebellion#Paris#ViolencesPolicieres#Francepic.twitter.com/ecv4RMOP3F
— Charles Baudry (@CharlesBaudry) June 23, 2020
«Cette action contre la politique sécuritaire du gouvernement veut lancer notre campagne pour la "Résilience et la sécurité alimentaire". Une campagne qui va durer tout l’été partout en France», a annoncé XR sur son compte Twitter le 23 juin.
Cette action contre la politique sécuritaire du gouvernement veut lancer notre campagne pour la « Résilience et la sécurité alimentaire ». Une campagne qui va durer tout l’été partout en France #DangerPublicpic.twitter.com/mJ3rqlpIda
— Extinction Rebellion France 🐝🌺 (@xrFrance) June 23, 2020
Des militants du mouvement Extinction Rebellion avaient mené une action similaire le 19 juin, au siège du Medef, à Paris (VIIe). Ils avaient alors aspergé de faux sang la devanture du bâtiment avant de dénoncer «les lobbies qui influencent l’exécutif».
En outre, d'après la chaîne Cnews, des membres du mouvement avaient revendiqué le 17 juin, à Lyon, le sabotage de 360 trottinettes électriques en dénonçant le «désastreux impact social et environnemental» de celles-ci.