Samedi 20 juin
Les deux cortèges à Paris (celui pour Lamine Dieng et contre les violences policières et celui des sans-papiers) se sont séparés.
A Lille, entre 200 et 300 militants (selon l'AFP) ont souhaité déboulonner la statut de Louis Faidherbe, un militaire et homme politique Républicain du XIXe siècle.
Pour protéger la statue des activistes, une quinzaine de militants identitaires ont entouré le monument.
Les militants de la LDNA ont tenté une manifestation sauvage pour demander la libération de leur porte-parole à Paris avant d'être interceptés par les CRS.
La manifestation pour Lamine Dieng et contre les violences policières vient de rejoindre celle des sans-papiers.
Un militant de la LDNA s'est interposé alors qu'un policier noir a été pris à partie par un manifestant.
Un membre de la LDNA a été interpellé par les forces de l'ordre.
Selon Valeurs actuelles, «tous les participants à la manifestation interdite de la LDNA vont être verbalisés».
Au sein du rassemblement de la LDNA, quelques tensions avec les forces de l'ordre.
La sénatrice d'Europe Ecologie Les Verts, Esther Benbassa est présente pour soutenir les sans-papiers.
Le porte-parole de la LDNA, Egountchi Behanzin, est désormais seul dans le périmètre policier.
Des militants de la Ligue de défense noire africaine (LDNA) ont été interceptés et bloqués par les BRAV-m à proximité de l'ambassade des Etats-Unis où leur manifestation est interdite.
Plusieurs milliers de personnes sont présentes au départ de Nation pour la régularisation des sans-papiers ou la fermeture des centres de rétention administrative (CRA).
«Des papiers pour tous !», réclame un porte-parole des Gilets noirs, un collectif qui lutte pour les droits des sans papiers.
Selon un photographe indépendant, les livreurs, de la plateforme de livraison de repas «Frichti», «sont en nombre à Nation pour réclamer une régularisation de leur statut de travailleurs sans papiers».
La manifestation en soutien aux travailleurs sans-papiers a débuté à Paris.
La France insoumise est largement présente au rassemblement contre les violences policières, à l'instar du député Eric Coquerel.
Notre reporter comptabilise entre 150 et 200 Gilets jaunes en ce moment à Paris. Il s'agit de la première manifestation des Gilets Jaunes depuis la fin du confinement.
Collectifs de soutien aux migrants, Gilets jaunes, communautés tchétchène et kurde ou encore Ligue de défense noire africaine : tous ont coché cette date du 20 juin, premier week-end après l’annonce du passage à la phase 3 du déconfinement. Leur objectif est de faire valoir leur mécontentement sur les pavés. De nombreux rassemblements sont prévus à Paris, mais également dans plusieurs villes françaises. Le préfet de Paris a d’ores et déjà interdit au moins trois manifestations, dont une en raison de la possible présence de Gilets jaunes.
Une «marche pour la régularisation de tous les sans-papiers et migrants, la fermeture des CRA et le logement pour toutes», organisée par Denis Godard de La Marche des solidarités, et Anzoumane Sissoko de la Coordination 75 des sans-papiers (CSP75), partira à 14h de la place de la Nation pour rejoindre la place de la Bataille de Stalingrad en empruntant le boulevard Voltaire, la rue de la Roquette, le boulevard de Ménilmontant, le boulevard de Belleville et enfin celui de la Villette. La fin du rassemblement est prévue pour 18h30.
Une autre manifestation du même type a également été autorisée. Elle empruntera le même trajet et est organisée par le collectif Libérons l’Algérie. Des mobilisations similaires seront organisées à Lyon, Marseille, Lille, Rennes, Strasbourg ou encore Toulouse.
Par ailleurs, un rassemblement aura lieu à 13h sur la place de la République à Paris, à l’initiative du Collectif Faty Kumba en «commémoration de la mort de Lamine Dieng». Le cortège s’élancera à 18h pour rejoindre la rue des Amandiers dans le XXe arrondissement.
Enfin, Fevziye Erdimirci, coprésidente du Conseil démocratique kurde en France, a déclaré une manifestation afin de «dénoncer les bombardements de l’armée turque au sud-Kurdistan». Le cortège partira à 15h de la place de la République pour rejoindre la place du Châtelet.
Plusieurs rassemblements interdits
En revanche, le préfet de Paris interdit trois rassemblements présentant selon lui des troubles pour l’ordre public. La Ligue de défense noire africaine avait appelé à se rassembler à partir de 15h devant l’ambassade des Etats-Unis à Paris pour rendre un «nouvel hommage mondial à George Floyd». Mais Didier Lallement a jugé qu’il existait «des risques sérieux pour que des éléments radicaux viennent se greffer à ce rassemblement, avec pour objectif de s'en prendre aux forces de l'ordre et de commettre des dégradations du mobilier urbain et de commerces».
Même constat pour l’appel au rassemblement lancé par des représentants de l’association de la communauté tchétchène Bart-Marsho, qui a l’objectif de communiquer sur «les événements survenus à Nice et à Dijon [et] les condamner». Selon le préfet, le rassemblement «s'inscrit dans un contexte de violence forte entre des membres des communautés tchétchène et maghrébine, en témoignent les trois jours d'affrontements qui se sont produits à Dijon. Pour le préfet, il existe ainsi des risques sérieux pour que des éléments radicaux appartenant à l'une et à l'autre des communautés profitent de ce rassemblement pour s'affronter et en découdre».
Enfin, les Gilets jaunes seront également interdits de manifester. Le rassemblement au nom de «Parisiens, banlieusards et résistants de partout», qui devait avoir lieu à 9h30 sur la place de la Concorde et rejoindre la place de la République, n’a pas été autorisé au motif qu’il s’inscrit «dans un contexte social et revendicatif tendu». «Il existe des risques sérieux pour que des éléments radicaux et à haute potentialité violente viennent se greffer à la manifestation, notamment des personnes se revendiquant des Gilets jaunes, avec pour objectif, outre de se rendre dans le secteur des Champs-Elysées et de la présidence de la République, de s'en prendre aux forces de l'ordre et de commettre des dégradations», est-il précisé dans l’arrêté préfectoral.