Techno Parade : mort d'un jeune homme tombé du haut de la statue de la République à Paris
Un jeune homme de 21 ans est mort samedi en tombant du haut de la statue de la République, à Paris, à l'occasion de la 17ème Techno Parade, a-t-on appris auprès des pompiers et de la police.
Le jeune homme avait escaladé la statue située place de la République à Paris et était presque arrivé au sommet lorsqu'il est tombé, rapporte une source policière. «Les faits se sont déroulés après la fin de la Techno Parade. Tous les chars avaient déjà quitté la place de la République», lieu d'arrivée du défilé, a expliqué à l'AFP Tommy Vaudecranne, président de Technopol, qui organise l'événement.
Wshh il est mort #TechnoParadepic.twitter.com/xPF5fjaaEQ
— Cha (@CharlotteRedon) 19 Septembre 2015
Selon les pompiers, la victime a été «prise en charge par la protection civile et évacuée par le Samu».
C’est le premier accident grave qui se produit à Paris lors de la Techno Parade.
Selon les estimations des organisateurs de cette 17ème Techno Parade, plus de 350 000 personnes ont participé à la manifestation.
Cette fête de la techno se déroule à Paris depuis 1998. Des DJ jouent la musique électronique (House, Dubstep, Trans, Drum’n bass) sur des chars qui défilent dans les rues du centre de la capitale qui se transforment en une discothèque à ciel ouvert durant la journée.
Merci à tous ! Cette #TechnoParade 2015 était tout simplement énorme ! Toute l'équipe du #CharDeezer vous dit merci ! pic.twitter.com/a7c7bk6Rhu
— Deezer France (@DeezerFrance) 19 Septembre 2015
Cependant, toutes les communes de France ne sont pas pour autant disposées à accueillir des manifestations qui ont pour but de célébrer la musique électronique. Technopol et l’association Freeform (free parties) dénoncent ainsi régulièrement les interdictions des fêtes en province, de même que les saisies de matériels de sonorisation.
La #TechnoParade sur le char #NRJ, c'est ça !! pic.twitter.com/7gTFSJtx4r
— NRJ (@NRJhitmusiconly) 19 Septembre 2015
De quoi provoquer la colère de l’ex ministre français de la Culture, Jack Lang, qui a confié à l’AFP qu’il fallait en finir «avec ces excommunications et ces diabolisations». «Il faudrait que le gouvernement pousse un coup de gueule, tape du poing sur la table pour en finir avec ces verrouillages, qui n'existent nulle part ailleurs en Europe», s’est-t-il insurgé.