Metz : un homme radicalisé brandissant un couteau neutralisé par la police
- Avec AFP
Des policiers ont fait usage de leur arme pour neutraliser un individu, qui brandissait un couteau dans une rue de Metz. Selon le procureur, l'individu était radicalisé et a crié «Allah akbar».
Un homme, qui brandissait un couteau dans une rue du quartier Borny à Metz (Moselle), a été blessé, ce 5 janvier en milieu de journée, par des policiers lors de son interpellation. «Il est blessé, son pronostic vital n'est pas engagé», a indiqué à l'AFP une source policière, précisant que les policiers avaient «été menacés» en arrivant sur place et avaient dû faire usage de leur arme pour le neutraliser.
Personne d'autre n'a été blessé, selon cette source.
Connu pour sa radicalisation et ses troubles de la personnalité
D'après le procureur de la République de Metz Christian Mercuri, l'homme était «connu pour sa radicalisation et ses troubles de la personnalité» et a crié «Allah akbar». Il est «fiché S» pour radicalisation, a-t-il précisé.
Pas de saisine du parquet antiterroriste
«Le parquet national antiterroriste n'entend pas se saisir de l'affaire de Metz», a toutefois annoncé à l'AFP le procureur de la République de Metz Christian Mercuri ce 7 janvier. Il avait «pris attache» avec ce parquet basé à Paris dès le 5 janvier pour évaluer les faits.
Une enquête de flagrance, confiée à la police judiciaire de Metz, est «ouverte du chef de tentative d'homicide sur agents de la force publique», a également déclaré à l'AFP le procureur, précisant avoir «pris attache avec le parquet antiterroriste pour évaluation de l'affaire».
Le 3 janvier à Villejuif (Val-de-Marne), un homme de 22 ans, converti à l'islam et atteint de troubles psychiatriques, avait tué un homme et blessé deux femmes à l'arme blanche, aux cris de «Allah akbar». L'assaillant de Villejuif avait été tué par la police, et le parquet national antiterroriste s'est saisi de l' enquête.
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