Un fils de Latifa Ibn Ziaten, mère d’un militaire tué par Mohamed Merah, violemment agressé à Rouen

Un fils de Latifa Ibn Ziaten, mère d’un militaire tué par Mohamed Merah, violemment agressé à Rouen© ludovic MARIN Source: AFP
Un des enfants de Latifa Ibn Ziaten a été agressé à Rouen (image d'illustration).
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Un des fils de Latifa Ibn Ziaten, mère de la première victime du djihadiste Mohammed Merah en 2012, a été agressé dans l'agglomération de Rouen. Il y a un mois, le domicile de cette dernière avait été tagué de menaces et d’insultes antisémites.

La famille de Latifa Ibn Ziaten, la mère du militaire assassiné par Mohamed Merah le 11 mars 2012 à Toulouse, est-elle prise pour cible ? Un mois après avoir vu sa maison recouverte d'inscriptions antisémites et de menaces, c'est Naoufal Ibn Ziaten, un de ses fils, qui affirme avoir été victime d'une violente agression dans la soirée du 11 juillet.

Selon le récit donné par son avocat au Parisien, au moins trois personnes qu'il ne connaissait pas auraient bondi sur lui, alors qu'il allait pénétrer dans son domicile avec un ami, vers 19 heures. «L'agression a été très violente, sauvage même. Les deux victimes ont été rouées de coups, on leur a cogné la tête contre un mur. Il y avait du sang dans la pièce», raconte l'avocat de la famille, maître Méhana Mouhou, qui précise que les agresseurs portaient «des barbes d'islamistes». 

Naoufal Ibn Ziaten, qui souffre de blessures au visage a été admis aux urgences du CHU de Rouen, tout comme son ami. D'après maître Méhana Mouhou, les deux victimes ont eu le sentiment que les agresseurs, qui n'ont pas dit un mot et n'ont rien volé, avaient «la volonté d'en finir». Le parquet a indiqué le 12 juillet qu'une enquête a été ouverte, confiée au Service régional de police judiciaire (SRPJ), sans apporter davantage de précisions sur les faits, selon Le Parisien.

Le 10 juin dernier, Latifa Ibn Ziaten avait publié sur Twitter des photographies de tags antisémites recouvrant sa maison, sur lesquels ont pouvait lire : «Juif. Bientôt mort», «C’est bientôt à toi !», ou encore «Vive Merah». Depuis, l'assassinat de son fils Imad Ibn Ziaten, Latifa Ibn Ziaten a fondé une association «Imad - Association pour la jeunesse et la paix» avec laquelle elle sillonne la France. Très présente dans les médias, elle est devenue un symbole de la lutte contre la radicalisation. En 2016, elle avait été menacée dans les rues de Carcassonne par le djihadiste Radouane Lakdim qui, en mars 2018, a tué quatre personnes, dont le gendarme Arnaud Beltrame, à Trèbes (Aude).

A Toulouse (Haute-Garonne) et Montauban (Tarn-et-Garonne), en mars 2012, le terroriste islamiste franco-algérien Mohamed Merah avait assassiné sept personnes dont trois enfants juifs, et en a blessé six autres. Imad Ibn Ziaten avait été la première victime du djihadiste, qui s'en était par la suite notamment pris à une école juive. Mohamed Merah lui avait donné rendez-vous sur un parking, prétextant vouloir lui acheter sa moto. Il avait alors abattu le militaire à bout portant, avant de prendre la fuite et de poursuivre ses attaques armées, avant d'être finalement abattu par le RAID.

Lire aussi : Mère de victime du terrorisme, Latifa Ibn Ziaten porte plainte pour des tags antisémites pro-Merah

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