Violences contre un artisan à Paris : 6 mois de prison avec sursis requis contre la sœur de MBS

Violences contre un artisan à Paris : 6 mois de prison avec sursis requis contre la sœur de MBS© CHRISTOPHE ARCHAMBAULT Source: AFP
Le Palais de Justice de Paris.
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Six mois de prison avec sursis et 5 000 euros d'amende ont été requis ce 9 juillet à l'encontre de Hassa bint Salmane, la sœur du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. Elle est accusée d’avoir fait violenter un artisan en 2016 à Paris.

Le procès de Hassa bint Salmane, sœur de l'homme fort de Riyad, le prince héritier Mohammed ben Salmane, a débuté ce 9 juillet au tribunal correctionnel de Paris. Absente lors de l'audience, la princesse saoudienne, visée depuis décembre 2017 par un mandat d'arrêt pour «complicité de violences volontaires», est accusée d'avoir ordonné à son garde du corps de frapper un artisan, Ashraf Eid, dépêché pour faire des travaux dans son appartement. A l'issue de l'audience, l'accusation a requis six mois de prison avec sursis et 5 000 euros d'amende. 

Accusé de «vol», «violences volontaires avec usage ou menace d'une arme» et «séquestration», Rani Saïdi, le garde du corps, a nié de son côté les charges qui pesaient contre lui malgré les traces sur les poignets et les ecchymoses sur le visage du plaignant. Ce dernier s'était vu prescrire une incapacité totale de travail de cinq jours après ces violences présumées. 

Quant à l'avocat de la princesse saoudienne, il a évoqué un «préjudice imaginaire» du plombier qui n’aurait, selon lui, présenté aucune preuve. 

«Il faut le tuer ce chien»

La genèse de cette histoire remonte à septembre 2016, lorsque le plombier était venu entreprendre des travaux dans l'appartement de la princesse situé sur la très huppée avenue Foch (XVIe arrondissement de Paris). Selon le plombier, il prenait une photo de la pièce où il devait intervenir lorsqu'il a été accusé de réaliser des clichés volés.

Remontée, Hassa bint Salmane aurait alors, selon les dires de l'artisan, ordonné à son garde du corps de le frapper. Après l’avoir roué de coups, le garde du corps lui aurait intimé l'ordre de s'agenouiller pour baiser les pieds de la princesse avant de quitter l'appartement plusieurs heures après. «Il faut le tuer, ce chien, il ne mérite pas de vivre», se serait emportée la princesse, selon les propos de l'artisan rapportés par Le Point.

Ce n'est pas la première fois que la famille royale saoudienne doit répondre devant la justice française. En mars 2013, cette dernière avait ordonné la saisie à titre conservatoire de biens acquis en France par Maha al-Sudaïri, ex-conjointe de l'ancien prince héritier Nayef ben Abdelaziz Al Saoud (décédé en juin 2012), en raison d'impayés. 

Elle avait défrayé la chronique lors d'un séjour à Paris, entre le 22 décembre 2011 et le 17 juin 2013, en tentant de quitter le palace Shangri-La, laissant au passage une ardoise de près de six millions d'euros.

Lire aussi : Droit de réponse : l'avocat de l'artisan parisien affirmant avoir été molesté expose sa version

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