Après «Pendez les blancs», le rappeur Nick Conrad récidive et «encu** la France»
Condamné en mars dernier à une amende de 5 000 euros avec sursis pour un clip déjà ultra-violent, Nick Conrad récidive. Dans une chanson intitulée Doux pays, il se livre à des propos obscènes contre la France.
«Cet Hexagone, je l'encule sa grand-mère», «J'ai baisé la France jusqu'à l'agonie», «je brûle la France», Nick Conrad s'en prend, le 17 mai, dans un nouveau clip, de manière indécente à la France, se mettant également en scène en train d'étrangler une jeune femme. Il se risque en outre à des allusions sexuelles à l'encontre d'un journaliste, Olivier Cachin. Celui-ci avait déclaré que ce rappeur n'était «personne», après la polémique suscitée à la sortie du titre Pendez les Blancs, en septembre 2018. A toute fin utile, à la fin de son clip, Nick Conrad précise cependant que «le mot France est à considérer ici comme mentalité française, médias, etc. qui se sont arrogés le droit de [le] qualifier en des termes inexacts plutôt que d'ouvrir le débat épineux».
A la suite de cette nouvelle chanson, baptisée Doux pays, Nick Conrad, qui se définit comme «un artiste» et «un homme libre» à la fin de sa vidéo, a fait réagir sur les réseaux sociaux de nombreuses personnalités politiques.
Christophe Castaner a saisi la justice.
Le député des Alpes-Maritimes Les Républicains, Eric Ciotti, estime désormais que «sa peine doit être beaucoup plus lourde que les ridicules 5 000 euros infligés pour avoir appelé à "pendre les blancs et leurs bébés"». Le 19 mars 2018 à Paris, Nick Conrad avait effectivement été condamné à une amende de 5 000 euros avec sursis pour son clip ultra-violent Pendez les Blancs.
Quelle ignominie ! Le rappeur prédicateur de haine #NickConrad récidive et déclare « je baise la France » !
— Eric Ciotti (@ECiotti) 18 mai 2019
Sa peine doit être beaucoup plus lourde que les ridicules 5000 euros infligés pour avoir appelé à « pendre les blancs et leurs bébés » pic.twitter.com/2lKvqEf8Zb
Toujours chez Les Républicains, leur tête de liste pour les européennes, François-Xavier Bellamy juge pour sa part qu'«il n’y a aucune excuse à ces mots». «Aucune tolérance à avoir pour ce qui n’est rien d’autre qu’une incitation à la haine, qui doit être sévèrement condamnée pour les actes bien concrets de violence qu’elle produira», ajoute-t-il.
Il n’y a aucune excuse à ces mots. Aucune tolérance à avoir pour ce qui n’est rien d’autre qu’une incitation à la haine, qui doit être sévèrement condamnée pour les actes bien concrets de violence qu’elle produira. https://t.co/zIBwLw0Eac#NickConrad
— Fx Bellamy (@fxbellamy) 18 mai 2019
Le député et président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, constate le résultat «de 30 ans de communautarisme, de haine de la France et des Français [avec] un appel au meurtre et à la guerre civile».
Après avoir appelé à « pendre les blancs », #NickConrad récidive en voulant « baiser et brûler » la France !
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 18 mai 2019
30 ans de communautarisme, de haine de la France et des Français et voici le résultat : un appel au meurtre et à la guerre civile.
Que fait le @gouvernementFR ? pic.twitter.com/ZmYz2r6n9G
Le conseiller régional de Bretagne, étiqueté Rassemblement national, Julien Odoul se questionne : «Un clip équivoque dans lequel il étrangle une jeune fille blanche. On va laisser faire combien de temps ?»
Après « Pendez les blancs », voici la nouvelle abomination sonore du rappeur #NickConrad qui veut « brûler et baiser la France jusqu’à l’agonie » avec un clip équivoque dans lequel il étrangle une jeune fille blanche. On va laisser faire combien de temps ? pic.twitter.com/IddhqaYEev
— Julien Odoul (@JulienOdoul) 18 mai 2019
L'Organisation de lutte contre le racisme anti-blanc (OLRA) affirme de son côté avoir «signalé immédiatement ce nouveau clip du rappeur Nick Conrad au parquet». La justice devrait donc de nouveau se pencher sur le cas de cet individu.
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