Marseille : au moins deux blessés dans une attaque au couteau, l'assaillant abattu par la police
- Avec AFP
Selon l'AFP qui cite une source policière, un individu a blessé au moins deux personnes par arme blanche ce 19 février à Marseille. L'assaillant, blessé par les forces de l'ordre, est décédé. Il serait inconnu des services de renseignements.
Deux personnes ont été victimes d'une attaque au couteau ce 19 février sur la Canebière à Marseille. Leur pronostic vital ne serait pas engagé. Une troisième personne aurait été blessée au niveau des jambes par des éclats de balles d'après une autre source policière. A l'arrivée de la police, l'assaillant aurait sorti une arme à feu, entraînant l'intervention des forces de l'ordre. Il a été mortellement touché. L'agression s'est produite vers 16h45, à l'intersection entre la Canebière, principale artère du centre-ville, et la rue de Rome.
#France L'assaillant qui avait ouvert le feu sur les policiers de la #BAC après avoir poignardé une personne rue de #Rome a succombé à ses blessures. Il avait ouvert le feu sur la #police qui intervenait pour neutraliser le forcené à l'intersection avec la #Canebiere#Marseillepic.twitter.com/LZvKDrbOKy
— Rebecca Rambar (@RebeccaRambar) 19 février 2019
Alors que son pronostic vital était engagé, l’assaillant est finalement décédé. Selon des sources proches de l'enquête, il avait 36 ans et était inconnu des services de renseignements mais avait déjà été condamné pour meurtre.
🔴🇫🇷ATTAQUE À MARSEILLE - Selon BFMTV et La Provence, l’assaillant qui a blessé des passants sur la #Canebière est décédé. La piste terroriste n’est pour le moment pas évoquée, d’après des sources policières. pic.twitter.com/l81gLNiWnw
— 🌐Le Globe (@LeGlobe_info) 19 février 2019
«La situation est en cours d'évaluation par la section antiterroriste du parquet de Paris, en relation avec le parquet de Marseille», a dans un premier temps précisé à l'AFP le parquet de Paris. Le procureur de la République et le maire Les Républicains de Marseille, Jean-Claude Gaudin, se sont rendus sur place. Le parquet de Paris a finalement estimé qu'il s’agissait d'un «acte de droit commun», écartant toute saisine de sa section antiterroriste.